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Volume3Numéro7
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P
ratico
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pratique
Avez-vousdesquestionscliniquesbrûlantesconcernantvotrepratiquequotidienne?Êtes-vousconfronté
àuncascliniquedifficileetauriez-vousbesoindeconseils?Dans l’affirmative, faitesappelàOasis
Discussions.Laquestionci-dessousaétésoumiseparundentistegénéraliste.LesDresNitaMazurat
etSuhamAlexandery répondent.
OasisDiscussions
Demandezàvoscollègues
Question
Réponse
Comment aborder avec tact et professionnalisme la question du virus du papillome humain (VPH)
avec les patients dans un cabinet dentaire?
Rôledudentistedans lapréventiondes cancersde labouche associés
auVPH
❙➤
Faireunexamende la têteet ducou.
❙➤
Encourager lespatients à faireunautoexamen régulier.
❙➤
Inviter lespatients adultes et lesparentsd’unenfant d’âgeappropriéà songer à lavaccinationcontre leVPH.
❙➤
Adresser àun spécialiste tout patient présentant une lésion suspecteoudes symptômespersistants.
Dans lecadrede l’examencliniquecomplet et de l’examende la têteet ducou, évaluez les antécédentsmédicaux
dupatient, notamment toute indicationverbaleouécrite révélatrice, tellequ’unmal degorge, unedysphagie, un
enrouement, unmal d’oreille, uneenfluredesganglions lymphatiquesouunepertedepoids
1,2
.
Informer et expliquer
Entamer ladiscussionenabordant les risques :
Tous leshommes et les femmes risquent de
développer uncancer de labouche,mêmeen
l’absenced’autres facteursde risque, tels l’alcool, le
tabacou le tabac sans fumée.
Expliquezquevous faitesunexamen
extrabuccal et intrabuccal des tissusmous
et unexamende la têteet ducoupour
tous lesnouveauxpatients et àchaque
rendez-vousde routineoude suivi. Les
dentistesdoivent savoir que les cancers
oropharyngiens sont difficiles à
détecter simplement avec lesmains
et les yeuxen raisonde leur position
dans lecomplexeorofacial et
du fait que les symptômes
ressemblent àceuxd’affections
bénignesplus répandues
2
.
Durant l’examen, expliquezque ledépistagedes
cancersde labouchecomprend l’examen
des
ganglions lymphatiquesducou, desmuqueuses
intrabuccales, de la langue, de labasede la langue
et de lagorge. Invitez lespatients à faireun
autoexamenaumoinsune foisparmois.
Enchaînezavecunediscussion sur la relation
entre leVPHet les cancersde labouche.
Le
siteWebdesCenters forDiseaseControl and
Prevention (
cdc.gov/std/hpv/stdfact-hpv.
htm
) fait bien ressortir que leVPHest l’infection
transmissible sexuellement laplus fréquente. Il
se transmet lorsd’une relation sexuellevaginale,
analeouoraleavecunepersonneporteusedu
virus. Quiconqueades relations sexuelles,même
avecune seulepersonne, peut attraper leVPH. Ce
virus est tellement répanduquepresque toutes les
femmes et tous leshommes sexuellement actifs
l’attraperont aucoursde leur vie. Engénéral, le
