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Volume3Numéro3
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P
oint demire
Aufil des ans, leDrWright aaidédebiendes
façons àaméliorer sacollectivitédeLondon.
Depuis 2008, il concentre ses efforts sur le
programmeDentalOutreachCommunity
Service (DOCS) [Servicede soinsdentaires
humanitaires] de l’ÉcoleSchulich. «Quandon
penseà l’aidehumanitaire, onpense souvent
àdesmissions enAfriqueouenAmériquedu
Sudpar exemple, précise leDrWright.Mais
tout autour denous, il yadespersonnes –des
immigrants, des réfugiésoudespersonnes
dansune situationéconomiquedifficile–qui
nepeuvent sepayer des soinsdentaires. Bon
nombreessaient de s’installer auCanadaet de
se trouver du travail et ils sont embarrasséspar
leurs troublesdentaires. »
LeDrWright joue toujoursun rôleactif dans
leprogrammeDOCS, entièrement gérépar
desbénévoles audépart,mais aujourd’hui
inclusdans les exigencesde laquatrième
annéed’étudesdentaires. Ceprogramme
mise sur lacollaboration, notamment avec
desorganismesde services sociaux, l’École
Schulich, leprogrammed’hygiènedentaire
ducollègeFanshaweet desdentistes
bénévolesde laSociétédentairedeLondon.
LeDrWright endécrit le fonctionnement :
«Nous installonsunecliniquedentairemobile
dans lesorganismesde services sociauxet
nous faisonsunexamencomplet despatients
dans leur proprecollectivité; nousprenons
des radiographies et nous établissons le
profil exact des soinsnécessaires. Ensuite, à
l’école, les étudiants assurent les traitements –
nettoyages, obturations, extractions et
traitementsdecanal. »
Selon leDr Les Kalman, qui dirige le
programmeDOCSà l’ÉcoleSchulich, cette
initiativeapermis àquelque200patientsde
bénéficier de soins l’andernier.
LeprogrammeDOCS fait bienplusqu’aider
unecollectivitédans lebesoin. « Il a legrand
avantagedepermettreauxétudiantsde
quatrièmeannéedevivreuneexpérience
d’aidehumanitaire, et nous espéronsque
cela lesdoterad’uneconscience socialequi
les suivraaprès l’obtentionde leur diplôme,
explique leDrWright. Les étudiantsdoivent
s’occuper depatientsqui n’ont peut-être
jamais consultédedentiste, qui sont intimidés,
qui n’iraient pas se faire traiter d’ordinaire. Ils
doivent comprendre levécudecespatients.
Il est gratifiant devoir undiplômé revenir se
porter bénévolepour superviser des étudiants
et contribuer auprogrammeplus tard. »
L’enthousiasmeduDrWright à l’égarddu
programmeest toujours aussi débordant.
Il aimerait enélargir laportéeenmettant
sur piedun fondspour aider lespatients
nécessitant des soinsplus coûteuxet ouvrir
uneoudeux cliniquespermanentes autour
deLondon. « Il resteencorebeaucoupà faire,
confie-t-il.Mais c’est stimulant et gratifiant et
çaprofiteauxétudiants et à lacollectivité. »
a
Mentionde source : CplcVincentCarbonneau,
RideauHall
©SaMajesté laReineduChef duCanada représentéepar leBureaudu
secrétairedugouverneur général (BSGG), 2015.
Reproduit avec l’autorisationduBSGG, 2016.
Ennovembre2015,
leDrKennethWright,
parodontiste semi-
retraité et professeur
clinicienauxiliaire
à ladivision
deparodontiede
l’ÉcoleSchulichde
médecine et
demédecinedentaire,
areçu lePrixdu
gouverneurgénéral
pour l’entraide.
LePrixdu gouverneur général pour
l’entraide rendhommage à ceux
qui « ont apporté une contribution
importante, soutenue et non rémunérée
à leur collectivité, auCanada ouà
l’étranger».
(g. àd.) SonExcellence le trèshonorableDavid Johnston,
gouverneurgénéral duCanada; leDrKennethWright; et
ElizabethDowdeswell, lieutenante-gouverneurede l’Ontario,
lorsde lacérémoniede remisedeprix.