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Volume3Numéro2
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P
oint demire
Aider lesdentistesà réussir
dans un nouveau paradigme
LaDreKathyO’Loughlin est directrice générale de l’Associationdentaire américaine (ADA). Elle a prononcé
le discours d’ouverture de l’atelier annuel du printemps de l’Association américaine des consultants enmédecine
dentaire àSantaAnaPueblo, auNouveau-Mexique, enmai 2015. L’ADC a parlé de cette allocution avec la
DreO’Loughlin.
KathyO'Loughlin
LaDreO’Loughlin est
directrice générale de
l’Associationdentaire
américaine.
Nous essayons d’aider les étudiants de dernière année
à faire des choixd’affaires intelligents et à trouverune
pratique où lademande est suffisante pour permettre leur
réussite.
Pour lesdentistesauxÉtats-Unis,
quelssont lesprincipauxélémentsdu
«nouveauparadigme»auquel vousavez
faitallusion?
Laconjonctureéconomiquemouvanteauraune
grande incidence sur lesdentistes.D’abord, nous
avonsnoté
un importantdéclinde lademande
desoinsdentaires
pour toutes les tranches
d’âgeetde revenu, déclinqui précèdeune
récession.Même les jeunesadultesayantune
assurancedentairenecherchentpasàobtenir
des soinsautantque lespersonnesdemonâge
le faisaientdans lesannées1960, 1970et1980.
Lesquestions financières sont devenuesun
obstacleencoreplusgrandà l’accès aux soins.
Malheureusement, lamédecinedentaireest
l’unedesprofessionsqui ne s’est pas remisede
la récessionmondialede2008; lesdentistesont
encoreplusdeplageshorairesouvertesque
depatients.
Une faibledemandealliéeàune
capacitéexcédentaire
affectera lesdentistes
dumillénairequi ont des valeurs et des
aspirationsdifférentesdesbaby-boomers, une
générationqui aété lepilier des associations
dentairesdepuis 50ans.
Aussi, auxÉtats-Unis, il yaeu
uneénorme
initiativede réformedes soinsde santé
qui
a renduunnombre important depersonnes
admissibles àdes avantagespublics. Il ya
maintenant davantagedebénéficiairesdu
programmeMedicaid,mais lenombrede
dentistesqui acceptent ceprogramme, lui,
n’apas suivi. Plusieurs facteurs empêchent les
dentistesdeparticiper àceprogramme, et
l’ADA travailleavecdes intervenantspour aider
lesdentistes àgérer lesprogrammespublicsde
manièreànepasnuireà leur pratiqueet à leur
modèled’affaires.
Enfin, il ya la
multiplicationdes « super
cabinets »
, dans lesquelsungrandnombre
dedentistes sont regroupés enuncabinet.
Cespratiquespeuvent êtredétenuespar des
dentistes, desnon-dentistesoudes sociétés
àbut non lucratif, seloncequechaqueÉtat
permet. Nous avonsdéjàvuunmêmedentiste
exploiter des cabinetsdans 10ou15États. Les
associationsdentairesn’ont pas étéprévues
pour cegenredemodèle, cequi fait quenous
travaillonspour comprendreceque les