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Volume 2 Numéro 7

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L’ADC

sur

le

terrain

Les spécialistes font partie intégrante d’une équipe

dentaire et sont un élément essentiel de la profession. Ils

travaillent en collaboration avec les généralistes pour

assurer une santé buccodentaire optimale aux patients.

À titre de professionnels, et encore plus à titre de professionnels de la

santé, nous faisons passer les besoins de nos patients avant les nôtres.

On pourrait dire que nous avons une sorte

d’obligation fiduciaire – un devoir de diligence,

d’éthique et de loyauté envers nos patients –,

au même titre que des administrateurs envers

un organisme qu’ils représentent. Nous devons

répondre de nos actes. En Ontario, les dentistes

continuent à pouvoir s’autoréglementer parce

que notre organisme de réglementation

assume ses responsabilités et son mandat de

protéger le public, c’est-à-dire nos patients.

Souvent, les dentistes généralistes doivent

jouer tous les rôles à la fois pour s’occuper de

leurs patients, ce qui ne veut pas dire qu’ils

sont maîtres de tout. Cela m’amène dans

le vif du présent article : l’importance des

confrères spécialistes. Ils font partie intégrante

d’une équipe dentaire et sont un élément

essentiel de la profession. Ils travaillent en

collaboration avec les généralistes pour

assurer une santé buccodentaire optimale aux

patients. Malheureusement, il arrive que des

généralistes sentent le besoin de tout faire

dans les limites de leur champ de pratique

ou, pire encore, se sentent pleinement aptes à

prodiguer des traitements dans toute la sphère

de la médecine dentaire.

Parfois, l’expérience clinique ou la formation

continue (quelques cours) donnent aux

dentistes généralistes une fausse assurance.

Il existe des normes de pratique, et nous

devons tous respecter des normes de soins

qui seraient équivalentes aux résultats de

traitements atteignables, ou aux meilleurs

résultats possible, par rapport à nos pairs pour

la région dans laquelle nous exerçons. En

d’autres termes, si un généraliste offre quelque

traitement que ce soit, surtout dans les cas plus

difficiles ou comportant davantage de risques,

il doit obtenir des résultats cliniquement

acceptables et plus ou moins équivalents

à ceux d’un spécialiste local, s’il y en a un.

Cette norme prend toute son importance si

jamais une intervention ne se déroulait pas

comme prévu ou si une plainte était logée. Il

faut tenir compte de tous les risques pouvant

compliquer un traitement ou en affecter les

résultats. S’il existe des facteurs de risque qu’un

généraliste ne peut surmonter de manière

prévisible, le patient doit être adressé à un

spécialiste. C’est dans l’intérêt du patient

et dans celui du dentiste généraliste aussi.

Comme l’a dit mon ami le Dr Karam Ashoo

dans une formation continue qu’il offrait,

« un bon résultat est le Saint-Graal de toute

intervention dentaire. » En tant que dentistes,

il nous incombe de tout faire en notre pouvoir

pour assurer de bons résultats pour les patients

qui s’en sont remis à nous. Ces patients doivent

quitter notre cabinet en meilleure situation

qu’à leur arrivée.

Un patient + un dentiste généraliste + un spécialiste =

un heureux résultat

Dr Gerald Smith

Le Dr Smith est président

sortant de l’Association

dentaire de l’Ontario.

Il exploite un cabinet de

dentisterie générale à

Thunder Bay.