Les rencontres avec les parlementaires permettent à l'ACD de défendre les intérêts des dentistes et d'appuyer les changements qui améliorent l'accès aux soins dentaires pour la population canadienne, tout en s'attaquant aux principaux défis du système de santé buccodentaire. Les « Journées sur la Colline » sont la pierre angulaire de notre engagement auprès du gouvernement fédéral, car elles nous permettent de travailler directement avec les décideurs politiques afin de faire progresser la profession dentaire et d'améliorer l'accès aux soins buccodentaires au Canada.

Les efforts de défense des intérêts déployés par l’ADC aident à garantir que les soins buccodentaires demeurent un enjeu de santé publique important et reconnaissable. L’ADC informe les décideurs clés sur les questions qui ont une incidence sur la médecine dentaire et la santé buccodentaire.

Journées sur la Colline de 2025

Dans le cadre de ses efforts constants de défense des intérêts, l’ADC organise ses Journées sur la Colline les 24 et 25 novembre 2025. Au cours de cet événement, la délégation de l’ADC qu inclut des membres du conseil d’administration de l’ADC rencontrera les parlementaires pour discuter des principaux enjeux qui touchent la santé buccodentaire au Canada, et notamment :

Les défis en matière de main-d’œuvre en santé buccodentaire

Partout au Canada, les cabinets dentaires peinent à recruter et à maintenir en poste suffisamment d’assistantes et d’hygiénistes dentaires pour répondre aux besoins des patients. Pour la seule année 2023, 7200 postes n’ont pas été pourvus, et 80 % des cabinets dentaires ont signalé des problèmes de dotation en personnel.

  • L’ADC recommande d’élargir l’exonération des prêts étudiants, d’assurer l’admissibilité des assistants dentaires aux permis de travail postdiplôme (PTPD), d’améliorer la mobilité de la main-d’œuvre et d’investir dans les données nationales sur la main-d’œuvre en santé buccodentaire.

La formation de nouveaux dentistes

Les étudiants en médecine dentaire sont confrontés à une conséquence involontaire du le Régime canadien de soins dentaires (RCSD), à savoir que les patients se détournent des cliniques des facultés dentaires et que les difficultés liées aux autorisations préalables du RCSD empêchent les étudiants d’avoir suffisamment de cas à traiter pour obtenir leur diplôme à temps. Les faibles taux d’approbation des autorisations préalables empêchent les étudiants en médecine dentaire de se former dans des compétences clés, ce qui menace leur obtention du diplôme et la préparation de la relève en dentistes nécessaire pour l’avenir.

  • L’ADC recommande de créer un processus d’autorisation préalable rapide réservé aux facultés de médecine dentaire, et de soutenir les soins aux patients du RCSD dans les cliniques d’enseignement, afin que les facultés puissent servir les patients tout en s’assurant que les étudiants soient formés à la pratique.

Faire en sorte que le RCSD fonctionne pour les patients

De nombreux patients du RCSD s’attendent à recevoir des soins gratuits avec le RCSD, mais selon leur revenu, certains patients doivent assumer des quotes-parts de 40 % à 60 %, et les barèmes d’honoraires fédéraux ne couvrent souvent pas tous les coûts de traitement. De plus, les taux élevés de refus d’autorisation préalable nuisent à l’accès aux soins.

  • L’ADC recommande d’établir des normes de service claires pour les autorisations préalables, et de corriger les erreurs de système, ainsi que d’améliorer les communications gouvernementales au sujet du RCSD.