L’ADC
sur
le
terrain
8
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Volume2Numéro3
TriciaAbe
BSc,MSc
MmeAbe est
rédatrice-réviseure
pour l’ADC.
ALASTAIRNICOLL
trace sa propre voie
Biendes raisonsontpoussé leDrAlastairNicoll, présidentde l’ADCen2015-2016, à fairecarrière
enmédecinedentaire. Il aimait l’idéed’exploiter sapropreentreprise, cequi lechangeraitduvolet
clinique. Il trouvaitqu’une «personne le souhaitantpouvait en fait se familiariser avec tout ledomaine »
avantde s’attarder àcequi l’intéresse leplus.Mais cequi l’aattirépar-dessus tout, concède leDrNicoll,
est « le faitque la taille relativementpetited’uncabinetdentairevousprocureuneautonomie ».
«Aussi, j’ai toujoursaimé lesgadgetset ilme semblaitqu’uncabinetdentaireétait rempli de jouets, »
ajoute-t-il le sourireaux lèvres. Ceci dit, il n’apas toujoursvouluêtredentiste.
Unpetit crochet
Audépart, il voulait fairecarrièreenmédecine.NéàAberdeen, enÉcosse, leDrNicoll abeaucoup
déménagédurant sonenfanceen raisondu travail de sonpère, architectemunicipal. Au termede ses
études secondaires, sa familleavaithabitéenÉcosse, enAllemagne, enSuisseet était rentréeenÉcosse.
Parmi lesétablissementspostsecondairesqu’il voulait fréquenter, il aétéacceptéà l’écoledemédecine
de l’Universitéd’Édimbourg.
À lafinde sa troisièmeannéed’études, il s’est renducompteque soncœurn’yétaitplus. Il entrevoyait
le travail demédecingénéralistedansun servicede santécommeétantmonotone. Il «voulait faire
autrechose. Et jen’avaispas lapatiencede fairema résidenceavantdepouvoir exercer. »
Il s’est retiréduprogrammeet adécidédegagner savie. Il a transformé sonemploi
étudiantdechauffeurd’autocar interurbainenemploi à tempspleinpour tenter
d’équilibrer lebudgetde sa jeune famille. «Mon trajet leplus longm’amenait
jusqu’àBournemouth, sur lacôte sudde l’Angleterre, à9heuresd’Édimbourg
environ. Et j’allais souvent àLondres », se souvient-il.
Lorsdeces longsvoyages, l’idée lui est venuede faireunedemanded’admission
dansuneécoledemédecinedentaire. Il aétéacceptéàcellede l’Universitéde
Bristol, dans l’ouestde l’Angleterre. Il aadoré sesétudes, aeud’excellents résultatset aobtenu son
diplômeavecdistinctionen1984. Peuaprès, il est entréauServicedemédecinedentairegénéraledu
Servicede santénational (SSN), un réseauoffrant à tous lesBritanniquesdes soinsdentairesmoyennant
seulementunepartiedes coûtsde traitement. À tempspartiel, il aaussi effectuédes chirurgiesde
routineà l’hôpital local.
Mais il sentaitque sonavenirn’étaitpasauSSN. Il n’étaitpasaussi occupéqu’il le souhaitait et
n’appréciaitpasque les soinspuissent êtredictéspar les structuresfinancièresdu réseau. « Jecherchais
à travaillerdansuncabinetoù jepourraisen sommeprodiguer le traitementoptimal pour lepatient,
mais leSSN imposaitd’importantes limites », explique-t-il.
Les dentistes ont
toujours travaillé un peu en
vase clos et il nous incombe de
lever certains des obstacles.
