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Volume2Numéro3
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L’ADC
sur
le
terrain
DrPaulCameron
Votrecabineta-t-ildéjà
subiunevérification
parunassureurqui
vousa laisséperplexe?
Votrepersonnelde
bureautrouve-t-il
difficiledecomposer
avec lestransferts
électroniquesde fonds?
Unnouveaugroupe
detravailde l’ADC
atenusapremière
rencontreen février
dernierpourexaminer
lesaffairesassociéesà la
gestiondesdemandes
d’indemnisationetdes
prestationsd’assurance.
L’ADC en action
LESPRESTATIONSD’ASSURANCEDENTAIRE
Nousavonsdiscutéavec
leDrPaulCameron,
représentantde la
Nouvelle-Écosseau conseil
d’administrationde l’ADC
etprésidentduGroupede
travailde l’ADC sur les
prestationsd’assurance
dentaire, pour connaître les
prioritésdugroupe.
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Qu’est-cequiamenéà lacréationdu
Groupede travail sur lesprestations
d’assurancedentaire?
Plusieurs facteurs. Cesprestationsneposaient
pas tellement deproblème il yaenviron
10ans; lesdentistes faisaient le travail, ils
soumettaient leur demanded’indemnisationà
unassureur, cedernier versait une indemnité,
et personnen’avait rienà redire.
Or, laconcurrenceentre les assureurs est
devenuevive, cequi amotivécesderniers
àchercher desmoyensde réduire leurs
coûts. Ilsont d’abord imposédesmesuresde
compressionà lapharmacie, puis ilsont visé
lamédecinedentaire, leur deuxièmeposte
dedépenses en importance. Les ennuisque
celacommenceàentraîner ont poussé l’ADCà
intervenir et àcréer legroupede travail.
Qui siègeaugroupede travail?
Legroupe secomposedequatremembres : le
Dr TimothyGould, parodontisteet codirecteur
des services auxmembresde l’Association
dentairede laColombie-Britannique; le
DrGurminder (Mintoo) Basahti, dentiste
généralistede l’Alberta;M. AlexGlazduri,
directeur des services auxmembres et du
marketingà l’Associationdentairede l’Ontario;
etmoi-même, à laprésidence. Je suisdentiste
généralisteàAntigonish, unepetite localité
de laNouvelle-Écosse. Notregroupecompte
doncune large représentationgéographique
et despersonnes ayant unvasteéventail de
compétences.
Quelsproblèmesposent lesprestations
d’assurancedupointdevuedes
dentistes?
L’unedesdifficultésportées ànotreattentiona
trait au fait quecertains assureursmènent des
vérificationsqui ont uncaractèred’agression.
Nous avons entenduparler devérificateurs
qui font desdemandesdéraisonnables àdes
dentistes. Certains assureurs interprètent le
consentement dupatient commeundroit
de fouiller dans tout ledossier. Nousnous
opposons àcettepratique; les assureurs
peuvent vérifier dans ledossier cequi a
été fait seulement pour l’interventionen
question le jour correspondant à lademande
d’indemnisation.
Il yaaussi desproblèmes entourant les
transfertsde fonds électroniques, autremoyen
que les assureursont instaurépour réduire
leurs frais. Jecroisqueces transferts sont une
bonnechoseet qu’ils seront avantageuxpour
laprofessionà long terme. Par contre, ilsont
étémis enœuvred’une façonqui causedes
mauxde têteàbiendesdentistesdupays, leur
occasionnant par exemplede lapaperasseet
des frais supplémentaires.
Àvotreavis,oùest lemaldes
vérifications?
Les vérificationspeuvent être très
envahissantes. Ellesne sont pasmenéesde
manière standardiséeet placent parfois le
dentisteen situationcompromettante. Par
exemple, unvérificateur peut seprésenter
dansuncabinet et demander ledossier
d’unpatient. Ledentistepourrait lui fournir
tout ledossier sans savoir qu’il contient des
renseignementspersonnels sur la santéqu’un
assureur n’apas ledroit devoir. Ledentiste
se trouveainsi àviolermalgré lui ledroit d’un
patient à laprotectionde ses renseignements
personnels.
Quellessont lesviséesdugroupede
travailàcourt terme?
Nous avons tentédedégager lesprincipaux
enjeuxaffectant lesdentistes et de les classer
par ordredepriorité. Les troisplusgrandes
priorités sont les suivantes : s’entendreavec
le secteur de l’assurance sur lespratiques
exemplaires enmatièredevérification;
Nous avons tenté de dégager les principaux enjeux
affectant les dentistes et de les classer par ordre de
priorité.
