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Volume2Numéro3
L’ADC
sur
le
terrain
Il admirecertainsde sesmentorsde l’époque, les
DrsDonLauriente, anciendirecteurdes servicesaux
membresduCollège, et JimGray, directeur à la retraite
des servicesauxmembresde l’ADCB, non seulement
pour leurpassionet leur clairvoyance,maisaussi pour
« leurbon senset leur espritpratique. »
Pour l’avenir
Sonpointdevuedans lesdossiersqui préoccupent
le secteurde lamédecinedentaireestguidépar son
vécu. Envued’attirerdavantagededentistesenmilieu
éloigné, par exemple, il chercheau-delàdumodèle
traditionnel de rémunérationà l’acte. « Jecroisque
l’Associationdentairede l’Ontariooffredeshonoraires
journaliersauxdentistes itinérantsdans lespetites
collectivités. Enyajoutantune sortedemodèlede
pratiqueencollaboration, çapourrait fonctionner,
pense-t-il. Il doit yavoirmoyendeprendreencharge
les coûts indirects, d’aider lesdentistesdes régionsoù
ces coûts sont tellement élevésque le revenunet est
très faible. »
Pour améliorer lacoordinationentre lamédecine
dentaireet lamédecine, il citeenexemple l’initiative
de l’UniversitéduManitobavisant àapprendreaux
professionnelsde la santénondentaire le lienentre la
santébuccodentaireet la santégénérale (voirp. 28).
«Lesdentistesont toujours travailléunpeuenvaseclos
et il nous incombede lever certainsdesobstacles.Nous
devons sensibiliser lesautresdu secteurde la santé
auxproblèmesdentairesde sortequepersonnene
sente son territoiremenacéetqu’il yaitdavantagede
collaboration, dit-il. Le secteurde la santé fonctionne
seulement s’il yauneapproche interdisciplinaire. »
Lavoiequ’il n’apas suivie
Quand il ne travaillepasenmédecinedentaire, le
DrNicoll s’affaireà réparer samaisonàFernie (une
«vieillepetitemaisonclassiquedemineursqui est
délabrée ») et consacredu tempsà ses cinqenfants,
dont certainshabitentprèsde lui,maisd’autresen
Angleterreet enAustralie.
Grand skieur, il passeprèsde40 jourspar année sur les
pentes. Sonamourdece sport remonteà sesannées
depatrouilleur àSaas-Fee, enSuisse. Avant l’écolede
médecinedentaire, il avaitmême songéàunecarrière
dans lemondedu ski. « J’avaisdeuxpossibilitéspour
que le ski fassepartiedemavie : jepouvais travailler
dans l’industriedu ski ou jepouvais choisirunecarrière
quime laisserait assezde tempspour skier et la
possibilitéd’habiterdansune régionpropiceàce sport,
admet-il. C’estuneautredes raisonspour lesquelles j’ai
choisi lamédecinedentaire. »
Tout cela illustrebien lecôtépratiquequi continueà
guider sesdécisionsetqui laisseentrevoir laméthode
d’actionqu’il emploiera–àn’enpasdouter avec
succès–à laprésidencede l’ADC.
a
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❷
Sur levif
①
LeDrAlastairNicoll lorsdu
congrèsde laFDI de2014à
NewDelhi, en Inde.
②
Alastair et sa femmeMarilyn,
envisiteàOttawa.
③
LeDrNicoll présente le
projetCDAOasis lorsde son
lancement en2014.
④
Alastair dévale lespentesde
ski àFernie, enColombie-
Britannique.
⑤
Encompagnied’anciens
présidentsde l’ADC, les
DrsGaryMacDonaldet
PeterDoig, et duprésident-
désignéde l’ADC,
leDr Randall Croutze.
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