27
Volume2Numéro4
|
P
oint demire
À la FDI, son travail apermis d’apporter des changements
au fonctionnement de l’organisme. LeDr Cottrell explique :
« Je suis arrivé à la FDI àunepériode critique; l’organisme
éprouvait de sérieuses difficultés financières, n’avait pas
d’orientation stratégiqueet était très hiérarchisé, cequi
pouvait aller autrefois,mais plus aujourd’hui dans laplupart
des régions dumonde. »À titredemembredu comitédes
finances de la FDI, il a aidé l’organisme à se remettreen
selle : il a changé lemodèledefinancement du congrès
annuelmondial pour obtenir une sourcede revenus
prévisibles et adiversifié labasede revenus.
Commeprésident de l’équipe spécialede la FDI sur la
gouvernance, il inscriradenouvelles façons deprocéder
dans les règlements administratifs et les statuts de la FDI.
« Jepousse continuellement le conseil endemandant :
“Comment fairepour améliorer la FDI demain?” Si la
FDI prospère, notreprofessionprospérera aussi. »Au
cours des cinq àdixprochaines années, il prévoit élargir
le rôlede la FDI dans lapromotionet ladéfensede la
santébuccodentaire. L’initiativeVision2020de la FDI,
qui s’intéresse aux soins buccodentaires de2020, se
penche sur lapratiqueen collaboration. « L’idéede la
pratiqueen collaboration repose sur leperfectionnement
interprofessionnel et intraprofessionnel alors quenous
commençons à élaborer diversmodèles pour nous
occuper du fardeau représentépar les troubles de santé
buccodentaire–et tout cela se fera sentir auCanada. »
Par ailleurs, pour trouver des solutions aux troubles de santé
buccodentaire auCanada, leDr Cottrell penseque l’onpeut
profiter de cequi se fait ailleurs. Par exemple, au Forum
mondial sur la santébuccodentairede2014de la FDI, des
spécialistes ont traitédes défis liés au vieillissement de la
société. « Il devient clair que ces défis vont empirer au cours
des prochaines décennies avec l’augmentationdunombre
d’aînés. Nous sommes confrontés à ces enjeux auCanada,
mais certaines régions dumonde y travaillent depuis des
années, explique leDr Cottrell. Il suffit doncd’examiner ce
qui se fait ailleurs et de voir si celapeut nous aider. »
Avec l’expérience acquise à tous les échelons d’organismes
dentaires, leDr Cottrell a remarquédes difficultés qui
reviennent : ladiminutiondu temps libre fait que les
membres et les bénévoles sont pris par le temps, les
nouveauxmembres ayant degrandes attentes remettent
enquestion la valeur de l’engagement, et desmembres
issus d’horizons plus variés auront des besoins divers
auxquels il faut répondre.
Or il demeureunélément positif : «Au seinde tous les
organismes dans lesquels jeme suis engagé, j’ai trouvédes
personnes dévouées et altruistes qui partageaient avec
moi l’enviede sedonner pour les autres. » Il est peut-être
exagéréd’imputer les grandes réalisations duDr Cottrell à
sapromessedepetit garçon,mais celui-ci reconnaît qu’elle
l’aguidé tout au longde sa vie. « J’ai compris que le vrai
bonheur passepar l’aided’autrui. Je crois qu’ungeste vaut
millemots », constate-t-il.
a
TriciaAbe
est rédactrice-réviseureà l'ADC.
1984-1985
Président,SociétédentairedeDurham-Ontario
1989-1993
Représentantauconseild’administration
de l’Associationdentairede l’Ontario(ADO)
1993-1994
Président,Comitédegouvernancede l’ADO
1997-1998
Président,ADO
1999-2003
Comitéexécutif,ADC
2005-2006
Président,ADC
2006
Président,Groupedetravailsur larévisionde la
gouvernance,ADC
2007-aujourd’hui Missionmédico-dentaireavecSperowayau
Guatemala,auNicaraguaetauSalvador
2006
Président,Comitéderéférencesur lesfinances,FDI
2007-2008
Président,Organisationrégionale
nord-américaine,FDI
2010-aujourd’hui Conseilsur lagouvernance,FDI
2014-2015
Président,équipespécialede laFDIsur
lagouvernance
Au seinde tous les organismes dans lesquels jeme suis engagé, j’ai trouvé des
personnes dévouées et altruistes qui partageaient avecmoi l’envie de se donner
pour les autres.
Grandes étapes
professionnelles