En novembre, l'ADC a été invitée à prendre la parole devant les députés faisant partie du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) de la Chambre des communes afin de préciser le processus d'autorisation qui s'applique en dentisterie canadienne vis-à-vis des dentistes formés à l'étranger.
Le comité tient actuellement des audiences sur les strategiés possibles que le gouvernement fédéral pourrait déployer en vue d'intégrer dans la main-d'oeuvre canadienne les travailleurs formés à l'étranger dans diverses professions de la santé. Il a demandé à l'ADC de faire une présentation avec le Collège royal des médecins et des chirurgiens du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada.
Le Dr Benoit Soucy, directeur des affaires cliniques et scientifiques de l'ADC, a expliqué brièvement le rôle de l'éducation, de l'agrément, de la reconnaissance professionnelle et de l'autorisation d'exercer dans un processus conçu pour assurer que les dentistes admis à exercer au Canada possèdent la formation et les compétences requises pour administrer des soins sécuritaires et efficaces.
De plus, il a expliqué que, dans le cas des dentistes formés à l'étranger, le but premier poursuivi est d'établir leur équivalence avec les diplômés des programmes agréés par la Commission de l'agrément dentaire du Canada, ce qui leur permet ensuite de se présenter au même examen d'autorisation que ceux-ci.
Afin de pouvoir vérifier plus facilement cette équivalence, le Canada a conclu des ententes de reconnaissance mutuelle avec des pays qui ont recours à des systèmes d'agrément similaires. Présentement, le Canada a des ententes de réciprocité officielles avec les États-Unis et l'Australie et prévoit en avoir avec la Nouvelle-Zélande et l'Irlande. Aux diplômés des pays avec lesquels il n'y a pas d'ententes mutuelles, le Bureau national d'examen dentaire du Canada offre un processus d'examen qui établit l'équivalence cas par cas.