Volume 11 • 2024 • Numéro 3

8,4 % 6,8 % 5,5 % 14,1 % 9,2 % 6,2 % 5,7 % 14,8 % 16,8 % 18,8 % L’éducationétait davantage subventionnéepar legouvernement. Toutefois, le fardeau du coût de l’éducation repose davantage sur les épaules des étudiants aujourd’hui. Ce changement a des conséquences importantes pour les professionnels qui entrent sur le marché du travail. En 2021, 36 % des femmes de 25 à 64 ans ont un baccalauréat ou un diplôme d’études supérieures, ce qui est près de trois fois plus qu’en 1991 (12,7 %). « La participation des femmes au marché du travail a connu une énorme croissance dans les décennies précédant le début des années 1990, mais elle augmente beaucoup plus lentement depuis », note le Dr Sweetman. En 2021, les femmes au Canada gagnaient 11,1 % de moins que les hommes; l’écart salarial entre les sexes a diminué de 18,8 % par rapport à 1998. Selon Statistique Canada, la répartition des femmes et des hommes dans les divers secteurs explique en bonne partie cet écart, surtout la surreprésentation des hommes dans les secteurs où les salaires sont supérieurs, comme la construction, l’industrie manufacturière, les mines et l’extraction de pétrole et de gaz. Le fait que les femmes travaillent davantage à temps partiel que les hommes, ce qui rapporte un salaire inférieur à du travail à temps plein, contribue également à cet écart. Dans l’avenir proche Selon Statistique Canada, il y a plus de personnes au Canada qui ont un diplôme dans le domaine de la santé en 2021 qu’en 2016, mais la demande de personnel de la santé reste forte. L’arrivée du Régime canadien de soins dentaires fera sûrement augmenter le nombre de personnes recevant des soins dentaires au pays. « Je m’attends à ce que les services dentaires connaissent une augmentation de la demande, mais le bassin de travailleurs s’adaptera très lentement, croit le Dr Sweetman. En économie, quand la demande augmente et que le bassin de travailleurs reste plus ou moins le même, les prix augmentent et les heures de travail augmentent. » Lors d’une augmentation de la demande, l’offre finit par suivre et le nombre de professionnels de la santé augmentera. «Mais il y aura un décalage de quelques années parce qu’il faut du temps pour une formation adéquate», conclut le Dr Sweetman. Point de mire

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