Volume 8 • 2021 • Numéro 6

Le CDSPI est un organisme sans but lucratif dont la mission consiste à fournir un large éventail de solutions financières personnalisées et efficaces à la communauté dentaire couvrant tous les aspects de la vie. Le sexe d’une personne peut revêtir plus d’importance dans certaines cultures par rapport à la société en général, et il peut constituer un facteur clé dans la probabilité d’un diagnostic de problème de santé mentale. Attitudes négatives au sein de différents groupes culturels ou ethniques Les origines culturelles, raciales ou ethniques se sont avérées un facteur influençant les perceptions de la maladie mentale. La stigmatisation ou les attitudes négatives suivantes existent dans des cultures ou groupes ethniques particuliers : • Catégorisation des gens atteints d’une maladie mentale d’un groupe racial ou ethnique précis comme étant plus dangereux par rapport à ceux d’un autre groupe racial ou ethnique; • Désir accru d’être dissocié d’une personne atteinte d’une maladie mentale; • Crainte accentuée face au traitement, due à des perceptions de traitement injuste en raison de la race dans le milieu de la santé; • Réticence à parler de santé mentale avec des professionnels de la santé, des professionnels en santé mentale, des membres de la famille ou même des amis; • Maladie mentale perçue comme ternissant l’image de toute la famille de la personne, diminuant ses chances de mariage et ses perspectives économiques. Les professionnels de la santé peuvent également avoir des préjugés raciaux implicites envers certaines populations. La Medical research (site en anglais) laisse entendre qu’il peut exister des différences dans les soins en santé mentale selon les groupes ethniques. Ces préjugés peuvent amener des praticiens à fournir à leurs patients de couleur des soins de qualité inférieure et ainsi à contribuer à des taux de mortalité plus élevés chez les gens aux prises avec une maladie mentale grave. Amélioration de la situation Les campagnes de lutte contre la stigmatisation et de sensibilisation à la santé mentale ont joué un rôle clé afin de réduire la honte associée à la maladie mentale. Des campagnes ciblant des groupes ethniques particuliers peuvent être encore plus salutaires. Continuer à encourager la diversité raciale au sein des professionnels en santé mentale et comportementale contribuera aussi à réduire la stigmatisation à laquelle les gens peuvent avoir à faire face lorsqu’ils accèdent à des services ou à un traitement. La stigmatisation liée à la santé mentale est un problème complexe. Si vous, un proche, vos employés et leur famille avez besoin de soutien pour un problème de santé mentale, n’hésitez pas à consulter votre médecin, un professionnel en santé mentale ou le Programme d’aide aux membres (PAM) parrainé par le CDSPI. Ces renseignements sont fournis par Solutions Mieux-être (auparavant Morneau Shepell), le plus important fournisseur canadien de services d’aide aux employés et à leur famille et fournisseur du Programme d’aide aux membres (PAM) du CDSPI. Nous vous encourageons à visiter ce site pour obtenir de plus amples renseignements. Les services offerts varient d’une région à l’autre. Les services du PAM sont entièrement confidentiels dans les limites prescrites par la loi. Pour obtenir du counseling confidentiel et des conseils, vous pouvez appeler le Programme d’aide aux membres (PAM) n’importe quand en composant le 1.844.578.4040 . Pour accéder à des ressources et des services de soutien pertinents, vous pouvez également aller sur le site travailsantevie.com . 40 | 2021 | Numéro 6 Pratico-pratique

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