Volume 8 • 2021 • Numéro 5

Collaboration universitaire entre Toronto et Addis-Abeba En 2014, l’école demédecine dentaire duCollège des sciences de la santé de l’Université d’Addis-Abeba et l’école de médecine dentaire de l’Université de Toronto ont noué un partenariat sous l’égide de la Collaboration universitaire entre Toronto et Addis-Abeba. Ce programme apporte un soutien à la formation des étudiants de premier cycle en médecine dentaire en Éthiopie. En 2019, des professeurs de l’Université de Toronto ont mis à contribution leur expertise et leur formation en parodontologie, en radiologie buccale et maxillofaciale et en dentisterie préventive et restauratrice. Pour tout savoir sur ce programme, consultez le site taaac.com/dentistry et le site de CDA Oasis à bit.ly/3gwASiw [en anglais] Concilier deux grands intérêts Après sa thèse, il était prêt à voyager. «Mais il n’a plus été possible de voyager à cause de la pandémie », signale le Dr Cassim. En janvier, il a livré sa formation en dentisterie pédiatrique virtuellement aux étudiants d’Addis-Abeba. « C’est toujours plus difficile en ligne, mais au moins nous avons pu trouver une solution. » Il espère s’y rendre en personne quand ce sera possible. En juin 2021, le Dr Cassim a obtenu sa maîtrise. Il travaille un jour par semaine comme membre du personnel du Holland Bloorview Kids Rehab Hospital et deux jours en cabinet privé. Au semestre d’automne, il commencera à travailler comme professeur adjoint en enseignement au département de dentisterie pédiatrique de l’Université de Toronto. « J’aime beaucoup l’exercice clinique, mais j’aime aussi beaucoup l’enseignement, confie-t-il. Je veux faire de la recherche et pousser les limites de ce qu’est l’enseignement de la médecine dentaire. » Il avoue que le Dr Rosenbloom a été une grande source d’inspiration parce qu’il prodigue des soins cliniques qui éclairent son enseignement et qu’il est très engagé dans des initiatives de santé dans le monde. « Il a beaucoup d’énergie et se passionne pour son travail, déclare le Dr Cassim. Il se donne beaucoup pour ses étudiants, ce qui se reflète dans nos vies. » Le Dr Cassim remercie aussi la Dre Dempster de lui avoir montré les cheminements de carrière dentaire qui s’offraient à lui. Grâce à elle, il a compris que la voie universitaire était une possibilité, surtout maintenant qu’il y a des postes de professeurs axés sur l’enseignement plutôt que la recherche. « J’admire la façon dont elle enseigne, dit-il. Dans ses cours, les étudiants font des jeux de rôle pour exercer leurs compétences en communication. » Quand leDrCassimparled’enseigner à laprochainegénération de dentistes, sa voix s’anime. « J’aimerais pouvoir dire à l’étudiant inquiet que j’étais il y a huit ans qu’il serait possible d’allier les soins de santé et l’enseignement de manière gratifiante, que la voie qui me mènerait ici existait. » De nouveau, il se réveille le matin, impatient d’aller travailler. Le Dr Cassim avec d’autres résidents en médecine dentaire à l’Hôpital pour enfants de Toronto 33 Numéro 5 | 2021 | Point de mire

RkJQdWJsaXNoZXIy OTE5MTI=