Volume 8 • 2021 • Numéro 3

Dr Bruce Yaholnitsky Même si le travail de vaccination peut être quelque peu routinier, le Dr Antel voit un intérêt à ce que les dentistes y participent parce que l’administration de vaccins et de vaccins de rappel pourrait devenir une affaire régulière. « La technique de vaccination n’a rien de difficile pour les dentistes, mais nous devons porter une attention particulière aux effets suivant immédiatement l’injection, car les évanouissements ou les réactions allergiques par exemple se produisent plus fréquemment après un vaccin que dans nos cabinets », souligne le Dr Antel. Au sujet d’éventuelles façons d’améliorer le processus de vaccination, le Dr Antel mentionne la possibilité d’éliminer une partie de la bureaucratie. « La difficulté de prendre rendez- vous, tant pour les personnes chargées de la vaccination que pour le public, complique un peu les choses », avance-t-il. La communauté scientifique a trouvé moyen de simplifier le travail d’élaboration de vaccins, alors je pense qu’on pourrait réussir à alléger la bureaucratie et le processus d’administration des vaccins parce qu’il n’y a pas de temps à perdre. » l’est de Calgary, précise-t-il. Au centre de vaccination, des aînés siksikas ont ouvert la séance par une prière et une cérémonie de purification, ce qui a mis les bénévoles et les patients dans de bonnes dispositions. » Alberta Quand il a pris la présidence de l’Association et Collège dentaires de l’Alberta (ADA+C) en juillet 2020, le Dr Bruce Yaholnitsky a communiqué avec les Services de santé de l’Alberta (SSA) et le ministre provincial de la Santé pour leur rappeler que les dentistes étaient aptes à administrer des vaccins. « Nous avons de la chance en Alberta parce que l’administration de vaccins fait déjà partie de notre champ de pratique, ce qui évitait la nécessité d’une législation spéciale », précise le Dr Yaholnitsky. Pour aider à surmonter les formalités administratives dans sa province, le Dr Yaholnitsky a discuté avec les SSA. Peu après, le médecin en chef d’OKAKI, un organisme de services de santé publique en Alberta, communiquait avec l’ADA+C pour savoir si les dentistes pouvaient aider à administrer les vaccins contre la COVID-19 aux populations autochtones de Calgary. « En douze heures, nous avions 60 dentistes volontaires. Nous en avions plus qu’il nous en fallait! », déclare le Dr Yaholnitsky. « Je me suis porté volontaire pour travailler lors d’une séance de vaccination de la Première Nation Siksika, une bande à La technique de vaccination n’a rien de difficile pour les dentistes, mais nous devons porter une attention particulière aux effets suivant immédiatement l’injection, comme les évanouissements ou les réactions allergiques. Les gens étaient heureux de ce que nous faisions et je pense qu’on m’a remercié plus de fois que dans toute ma carrière en médecine dentaire. Le Dr Yaholnitsky a raconté combien la séance était bien gérée; les patients arrivaient du stationnement, remplissaient le questionnaire puis passaient aux postes de vaccination sans difficulté. « Les gens étaient heureux de ce que nous faisions et je pense qu’on m’a remercié plus de fois que dans toute ma carrière en médecine dentaire », a-t-il lancé à la blague. Même s’il n’a pas pu échanger avec les autres fournisseurs de soins à la séance de vaccination à cause des protocoles de la COVID-19, le Dr Yaholnitsky pense qu’il est intéressant pour les dentistes de se porter volontaire pour administrer des vaccins. « La médecine dentaire et la médecine sont souvent vues comme des entités distinctes, mais la participation à ces séances peut aider à abattre des cloisons ou à mettre fin à des préjugés et peut rappeler que les dentistes font partie intégrante des équipes de soins de santé », souligne-t-il. Pour regarder les entrevues avec les Drs Antel et Yaholnitsky sur CDA Oasis : bit.ly/33fkrAg [en anglais] P oint de mire 31 Numéro 3 | 2021 |

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