Volume 8 • 2021 • Numéro 3

Dre Joanne Stewart Nous nous sommes rencontrés la première journée de l’école de médecine dentaire. J’avais déjà entendu parler de lui et j’avais rencontré sa mère. Je travaillais à la billetterie du Centre des arts de la Confédération, qui présente la comédie Anne, la maison aux pignons verts et sa mère était venue acheter des billets. Elle savait que je partais pour l’université et elle m’a dit que son fils serait dans ma classe. La première fois que nous avons soigné un patient à l’école de médecine dentaire, nous avons été jumelés. Je me souviens d’avoir tamponné son front avec une serviette en papier. Nous étions tous deux nerveux de travailler avec des patients pour la première fois. De notre classe à l’Université Dalhousie, trois d’entre nous ont commencé à exercer à l’Île-du-Prince-Édouard. Quand nous allions aux réunions de l’association dentaire, nous y allions ensemble. Le soir où il m’a demandé en mariage, nous étions à Montréal. Nous avions passé la journée à déambuler dans la ville et à faire les boutiques, puis le soir nous avions des billets pour Le Fantôme de l’opéra. Il avait prévu un repas dans un bon restaurant, mais nous étions en retard parce que je voulais continuer à magasiner. Croyez-moi, lui, il ne voulait rien savoir du magasinage! Alors, j’ai dit : « Allons simplement chez Wendy’s. » Puis, quand le taxi est arrivé pour nous conduire au théâtre, il m’a donné la bague. Je n’ai pas pu prêter attention à la pièce, car je ne faisais que regarder ma bague qui étincelait. Quand les enfants étaient petits et que je devais travailler tard, Richard s’occupait de leur donner le bain, le biberon et tout ça. Quand j’ai accouché de notre troisième enfant, j’avais commencé un traitement de canal le matin, mais dans l’après-midi je suis allé voir mon médecin et il m’a admise à l’hôpital le lendemain. En fin de compte, j’ai accouché de notre fils et c’est Richard qui a dû finir le traitement de canal. Non seulement il était nouvellement papa, mais il devait aussi s’occuper de toutes mes urgences. Il avait deux fonctions. Richard est un homme attentionné, discret et consciencieux. Il a un grand cœur. En tant que dentiste, il se préoccupe beaucoup des personnes qui ne peuvent pas bénéficier de soins, que ce soit pour des raisons financières ou autres. Il souhaite mettre cet enjeu à l’avant-scène parce qu’une grande partie de notre société n’a pas accès à des soins buccodentaires. Richard croit que toute personne devrait pouvoir bénéficier de soins. Personne ne devrait se sentir comme un fardeau ou comme si sa situation était désespérée. Il veut que chaque personne soit traitée avec les mêmes soins et le même respect, peu importe ses origines ou sa situation. Dr Michael Connolly Nous sommes allés à la même école secondaire, mais il était une année au-dessus de moi. Nous avions des amis communs, mais j’ai appris à mieux le connaître quand nous sommes allés à l’école de médecine dentaire ensemble. Puis, nous travaillons dans le même immeuble depuis plus de 30 ans. Nous appartenons toujours au même cercle d’études qu’en 1989. Nous avons des enfants à peu près du même âge. Richard est l’une des personnes les plus gentilles que je connaisse. C’est un bon ami. Même si je ne le vois pas pendant quelques semaines, quand on finit par s’asseoir ensemble, c’est comme si on s’était vu la veille. Quand je pense à sa carrière, je crois qu’il est particulièrement fier d’avoir aidé à organiser le congrès de l’ADÎPÉ-ADC à Charlottetown en 2018. C’était une occasion unique d’accueillir la communauté dentaire nationale chez nous. Dr Terry Foreman J’ai rencontré Richard à la séance d’orientation de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie en 1985. Il était des plus chaleureux, toujours plus intéressé à parler de vous et des autres que de lui. En d’autres termes, il était le même à l’époque qu’aujourd'hui. Richard pense toujours d’abord à ce qui est le mieux pour le patient, le groupe ou la profession. Ses décisions sont fondées sur un sens primordial de l’éthique. Il est très doué pour amener les autres à travailler avec lui vers un objectif commun. Tout au long de sa carrière, le vendredi, Richard a travaillé au bloc opératoire de l’hôpital pour s’occuper de patients qui en avaient besoin. Il soigne les patients qui ne peuvent être vus dans un cabinet ordinaire. D’ordinaire, personne ne veut s’en charger. La tâche est mal rémunérée et parfois difficile. Mais Richard estime que c’est un honneur de pouvoir aider. Je suis fier de compter Richard parmi mes amis. Il est humble, gentil et loyal. Il se soucie vraiment des patients, de l’intégrité de la profession et du bien-être des collègues. Dr Calvin MacPherson La femme de Richard, Joanne, était ma dentiste quand j’étais jeune, mais je n’ai pas rencontré Richard avant de travailler avec lui. Il est toujours de bonne humeur et agréable, tant au cabinet qu’à l’extérieur. Tous ceux qui le connaissent savent qu’il est toujours prêt à discuter, que ce soit de médecine dentaire ou de la vie. Il est un bon mentor pour moi depuis quatre ans. Vu que Richard entreprend un nouveau rôle à l’ADC, il a dû réduire ses heures au cabinet. En conséquence, j’ai à interagir et à soigner un plus grand nombre de ses patients, qui de toute évidence l’admirent. Les membres de son personnel, dont beaucoup travaillent avec lui depuis très longtemps, lui vouent la même admiration. J’apprécie sa capacité à tisser des liens avec les autres et à manifester de l’empathie envers autrui. L’ADC sur le terrain

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