Volume 8 • 2021 • Numéro 3

La première bifurcation Aussi à l’âge de 12 ans, le Dr Holden et sa famille ont déménagé à Charlottetown et il s’est joint à l’harmonie de sa nouvelle école. Il y a appris jouer du trombone. À la fin du secondaire, il s’était découvert une passion pour la musique. Il s’est rendu compte qu’il était à un carrefour. Devait-il faire des études postsecondaires en musique ou en sciences? « Je sentais que j’aurais plus d’options si j’étudiais les sciences au premier cycle », dit-il. Alors, il s’est inscrit au baccalauréat en sciences à l’Université de l’Île-du-Prince- Édouard. Lorsqu’il a obtenu son diplôme, il s’est demandé quelle serait sa prochaine étape. Il a rencontré un professeur à l’Université Dalhousie qui lui a suggéré de travailler comme technicien de recherche jusqu’à ce qu’il décide de son avenir. Il obtenu un mandat de deux ans comme technicien de recherche auprès du Dr William Currie, professeur d’anatomie à l’Université Dalhousie. Il s’est aussi inscrit à quelques cours de maîtrise. Parmi ses colocataires à Halifax se trouvaient un étudiant en médecine et un autre en médecine dentaire. Le Dr Holden est allé visiter l’école de médecine dentaire avec son colocataire, le Dr Tom Hogan. « J’ai vite compris que c’était ce que je voulais faire : travailler de mes mains, avec des biomatériaux, des cires, des ciments. Une profession de la santé qui allie l’art et la science, ça me convenait parfaitement. J’ai su que j’avais trouvé ma voie. » Il était arrivé à un autre carrefour et il a choisi la médecine dentaire. Durant ses études À l’UniversitéDalhousie, leDrHolden a euun emploi d’été avec le Dr Derek Jones, sommité mondiale en matière d’amalgames et de matériaux dentaires. « Je n’oublierai jamais quand nous sommes allés au congrès de l’Association internationale de recherches dentaires à Chicago pour présenter les travaux du Dr Jones en 1987 », confie-t-il. L’année suivante, il a remporté la première place aux démonstrations cliniques à l’Université Dalhousie et il devait participer au Programme de recherche des étudiants cliniciens ADC/Dentsply en Alberta, mais le décès de son père a annulé son voyage. À l’université, il s’est lié d’amitié avec la Dre Joanne Stewart, une autre étudiante en médecine dentaire et originaire de l’Île- du-Prince-Édouard. « Nous étions de bons amis, mais elle avait prévu de rentrer à l’Île pour y exercer et je n’avais pas l’intention d’y retourner », dit-il. Durant sa dernière année à la faculté, le Dr Holden a reçu un appel du Dr Allen, son dentiste de Sherwood, qui allait changer le cours des choses. « Il m’invitait à venir travailler avec lui, explique-t-il. Il m’a dit que si je revenais, nous allions sortir son cabinet de son sous-sol. » Un nouveau carrefour se présentait. Les Drs Holden et Allen sont allés souper ensemble à Halifax et, à la fin du repas, ils avaient une entente de travail. Le Dr Allen a discuté avec le Dr Brian Barrett qui travaillait avec son père, le Dr Gerry Barrett, et le Dr Mike Connolly, nouveau diplômé de l’Université Dalhousie, dans un cabinet de la rue Belvedere. Le Dr Allen leur a proposé de se regrouper et de construire une annexe pour accueillir les cabinets. Ils ont tous accepté et la construction a commencé au printemps. « Avant même que j’obtienne mon diplôme, le trou a été creusé pour commencer la construction, dit le Dr Holden. J’ai travaillé pendant un été dans le sous-sol de Bill. J’ai ainsi pu travailler dans le même petit cabinet où j’étais allé pour la première fois comme patient à 12 ans. » Quand Richard rencontre Joanne En septembre 1989, les Drs Allen et Holden ont emménagé dans la nouvelle annexe et, le même mois, le Dr Holden a invité son ancienne camarade de classe, Joanne, a un rendez- vous galant. « Lors d’une réunion de l’Association dentaire de l’Île-du-Prince-Édouard (ADÎPÉ), je lui ai demandé si elle voulait aller voir le film Quand Harry rencontre Sally avec moi, confie-t-il. C’est le premier film que nous avons vu ensemble. » Ils se sont mariés en 1992 et ont eu trois enfants, tout en Il était arrivé à un autre carrefour et il a choisi la médecine dentaire. « Une profession de la santé qui allie l’art et la science, ça me convenait parfaitement. J’ai su que j’avais trouvé ma voie. » Comité organisateur du congrès de l’ADÎPÉ-ADC de 2018 : (de g. à d.) Drs Michael Connolly, Dana Coles, Brian Barrett, Richard Holden et Joanne Stewart L’ADC sur le terrain 10 | 2021 | Numéro 3

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