Volume 8 • 2021 • Numéro 2

Deux études examinent l’incidence des infections à la COVID-19 dans la communauté dentaire canadienne Durant la pandémie, les personnes appartenant à certains groupes démographiques ont été touchées plus sévèrement que d’autres par le virus puisque divers facteurs socio-économiques les rendent plus vulnérables à l’infection. Les dentistes, les professionnels de la santé buccodentaire et les étudiants en médecine dentaire étaient des intervenants de première ligne pour protéger la santé de la population canadienne. D eux études sont en cours pour déterminer la corrélation entre le travail en médecine dentaire générale ou en faculté de médecine dentaire et le risque d’infection à la COVID-19. Médecine dentaire générale Il n’existe actuellement aucune donnée sur le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes canadiens, mais une équipe de dentistes provenant de diverses universités travaille avec un échantillon d’environ 700 dentistes en exercice partout au Canada pour en savoir plus. Les dentistes participants remplissent des questionnaires bilingues détaillés qui comprennent des questions sur leur état de santé (ont-ils contracté la COVID-19?), le type de traitements dentaires réalisés et l’équipement de protection individuelle (ÉPI) utilisé, entre autres mesures de prévention et de contrôle des infections. Chaque mois, environ 200 participants soumettent également un échantillon de salive qui est analysé à l’aide d’un test basé sur l’ARN du SRAS-CoV-2. L’étude vise à estimer le taux d’incidence de la COVID-19 symptomatique et asymptomatique chez les dentistes canadiens et à déterminer si ce taux fluctue selon le type de traitements réalisés ou l’ÉPI utilisé. Les résultats serviront à l’élaboration de futures directives de pratique fondées sur des données probantes. Facultés de médecine dentaire La deuxième étude examine l’incidence de la COVID-19 dans les facultés de médecine dentaire des universités canadiennes. Le personnel et les étudiants en médecine dentaire et en hygiène dentaire font partie du nombre restreint de personnes qui continuent d’étudier et de travailler sur place dans les dix facultés de médecine dentaire du pays durant la pandémie. Comment leur présence sur le campus et la nature des travaux dentaires qu’ils réalisent influent-elles sur leur risque d’infection? La conception de cette étude, qui porte sur un échantillon de 800 personnes, est comparable à celle de l’étude visant les dentistes en exercice et comprend des questionnaires et des tests salivaires mensuels. «LasaliveestidéalepourdétecterlesinfectionsàlaCOVID-19 actives, car elle est facile à recueillir et à transporter, explique le Dr Paul Allison, chercheur principal de l’étude sur les facultés de médecine dentaire. Nous en avons toutefois beaucoup à Il n’existeactuellement aucunedonnée sur le tauxd’incidencede laCOVID-19 chez les dentistes canadiens, mais une équipe de dentistes provenant de diverses universités y travaille pour en savoir plus. L’ observatoire 21 Numéro 2 | 2021 |

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