Volume 8 • 2021 • Numéro 1

Réponses à vos questions liées à laCOVID-19 Le Dr Aaron Burry, chef de l’équipe de réaction à la COVID-19 de l’ADC et directeur général adjoint – Affaires professionnelles de l’ADC, a répondu à quelques questions des dentistes en janvier au sujet de la COVID-19. Q À bien des endroits au Canada, le taux d’infection à la COVID-19 a augmenté à la fin de 2020. Que se passera-t-il selon vous dans les prochains mois? Dr Aaron Burry (AB) : Il est très difficile de prévoir ce qui se passera d’ici avril. Le nombre de cas a monté en flèche bien avant, durant et après la période des fêtes de Noël et du Nouvel An. J’espère vraiment que la tendance ira à la baisse, mais il faudra probablement imposer d’autres restrictions de nos activités quotidiennes. Un tel contexte complique beaucoup l’exercice de la médecine dentaire. Dans les régions où le taux d’infection est faible, comme dans les provinces atlantiques, le suivi des contacts et le dépistage sont des outils très utiles. Mais dans les régions où le taux est élevé et où la transmission communautaire est importante, le dépistage n’est plus fiable et il faut faire comme si chaque patient avait été déclaré positif à la COVID-19. Dans la collectivité où je travaille, près de Cornwall (Ontario), il n’y avait presque aucun cas le 21 décembre, ma dernière journée de travail en cabinet avant le congé des fêtes. Quelques semaines plus tard, il y avait 400 cas! Les données et le suivi des contacts suggèrent que ces cas résultent principalement de contacts entre ménages. Pour l’avenir rapproché, les cabinets vont devoir maintenir les protocoles en place. Il est difficile, psychologiquement et physiquement, de continuellement travailler avec une « armure d’équipement de protection individuelle ». Q Quand croyez-vous que les vaccins contre la COVID-19 commenceront à changer la donne au pays? AB : Le gouvernement fédéral a lancé la campagne de vaccination, mais le nombre de vaccins sera assez limité et contrôlé dans les trois premiers mois, au moins jusqu’à la fin de mars. Les groupes actuellement vaccinés sont les personnes qui vivent ou travaillent dans les centres de soins de longue durée et le personnel hospitalier, surtout celui qui est susceptible d’entrer en contact avec des patients atteints de la COVID-19 ou qui fait partie des équipes de vaccination. Le rythme de vaccination variera au cours des prochaines semaines en fonction de l’arrivage des vaccins, mais il sera difficile à prévoir. Quandlesdentistespourront-ilssefaire vacciner? Il y aurait eu des discussions au sein du gouvernement sur la possibilité de vacciner les dentistes dans le groupe qui suivra la première étape, soit d’ici le début d’avril, espérons-le. Bien entendu, tout dépendra de la situation locale; la priorité sera sans doute accordée aux endroits où le taux d’infection est élevé et sera déterminée sur la base de facteurs tels qu’un niveau de risque élevé et l’âge. Il faut se poser trois questions pour déterminer sa priorité de vaccination. Où travaillez-vous? Quels sont les taux de COVID-19 où vous habitez? Et quels sont votre âge et votre état de santé? Les réponses à ces questions clarifient le risque de COVID-19 pour votre et votre collectivité. Dr Aaron Burry L’ADC sur le terrain 9 Numéro 1 | 2021 |

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