Volume 8 • 2021 • Numéro 1

James Armstrong B. Sc., MBA, DMD president@cda-adc.ca Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions ni les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Mot du président Touslesespoirssontpermis A u moment d’écrire ces quelques lignes, à la mi-janvier, le nombre de cas de COVID-19 dans bien des régions du Canada est élevé et certaines provinces ont imposé de sérieuses restrictions. Deux vaccins ont été approuvés et ont commencé à être administrés, mais les retards dans les livraisons ralentiront le rythme de vaccination que nous avions espéré. Les dentistes des régions ayant peu de cas peuvent voir à peu près le même nombre de patients que lors d’une année habituelle, mais les autres en voient moins. Les dentistes de tout le pays doivent se couvrir d’équipement de protection individuelle (ÉPI) de pied en cap pour travailler et sentent le poids de l’incertitude causée par la pandémie. Nous sommes tous inquiets, épuisés et stressés. Alors, comment expliquer que je ressente autant d’optimisme? Depuis le début de la pandémie, l’ADC et les associations dentaires provinciales et territoriales (ADPT) ont réagi avec beaucoup d’empressement et d’habileté à la pandémie. Ils ont concerté leurs forces pour soutenir et défendre les dentistes, de St. John’s à l’île de Vancouver, en passant par Iqaluit. À l’école de commerce, nous enseignons qu’un chef a besoin de compétences différentes en « temps de guerre » qu’en « temps de paix » pour réussir. Les directions des ADPT se sont avérées être un rare groupe capable d’exceller dans les deux contextes. Je suis fier de la façon dont elles ont pris la situation en main. Chaque province et territoire vit la pandémie différemment. On pourrait penser que chacun a sa propre façon de faire pour s’en sortir. Mais l’ADC et les ADPT ont travaillé de concert à créer une stratégie pancanadienne. Tout a commencé par des réunions hebdomadaires sur l’état de la pandémie où chacun échangeait des ressources. Nous avons réuni et adapté cette information pour offrir des produits et services qui ont évolué au fil des semaines, des jours et parfois des heures! Tout du long, nous n’avons pas perdu de vue les besoins changeants des dentistes en exercice. Quand une ADPT demandait un nouveau produit ou service à l’ADC, nous nous empressions de le créer. Souvent, ce produit ou service était utile dans d’autres régions du pays. Par exemple, au début de la pandémie, les autorités de réglementation et de santé publique des provinces ont eu à élaborer des directives de prévention des infections pour les soins dentaires en période de COVID-19. L’ADC a monté une banque d’information sur ce qui se faisait dans le monde, ce qui a été utile aux ADPT dans leurs discussions avec les autorités. Ensemble, nous avons milité auprès du gouvernement fédéral pour qu’il aide nos entreprises à survivre durant la fermeture du printemps et la période d’incertitude économique qui a suivi. Nous avons déployé des efforts pour que les dentistes aient accès à de l’ÉPI, sans lequel nous ne pourrions pas exercer. Le centre d’assistance de l’ADC a été mobilisé pour aider les dentistes à s’y retrouver dans les programmes fédéraux d’aide financière. Ces derniers mois, nous aidons les ADPT à demander accès à des vaccins pour les dentistes et les équipes dentaires. Nous travaillons aussi à élargir notre champ de pratique pour que les dentistes puissent contribuer à l’effort de vaccination le plus important et le plus urgent jamais mené au Canada. Je crois que la pandémie a fait ressortir le meilleur du monde associatif dentaire. Je suis très fier de la rapidité, de l’efficacité et de la coopération dont j’ai été témoin cette dernière année. En période de crise, les dentistes ont montré qu’ils savaient faire preuve d’ingéniosité, de persévérance, d’humour et de résilience. C’est un privilège de continuer à travailler avec vous durant cette période de grands bouleversements. L’ADC sur le terrain 7 Numéro 1 | 2021 |

RkJQdWJsaXNoZXIy OTE5MTI=