Volume 7 • 2020 • Numéro 6

James Armstrong B. Sc., MBA, DMD president@cda-adc.ca Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions ni les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Mot du président Leschiffressontsortis (etpermettentunoptimismeprudent) C et été, la plupart des dentistes étaient affairés à la relance de leur cabinet, ce qui soulève une question : comment nous portons-nous? Selon les sondages sur la confiance des consommateurs, la plupart des Canadiens prévoient de consulter leur dentiste comme à l’habitude dans la prochaine année. Le sondage de l’Association canadienne de l’industrie dentaire de 2020 indique que, même si les dentistes ont des préoccupations d’ordre financier, bon nombre projette toujours d’ajouter des salles de traitement et d’acheter de l’équipement (page 21) . À l’ADC, CDAnet et le Service de réclamation ITRANS, que la plupart des dentistes utilisent pour envoyer les demandes d’indemnisation au nom de leurs patients, renferment une mine de données collectives uniques sur l’état de la relance après le confinement en raison de la COVID-19. Ces données (dont l’information sur les patients et les dentistes a été anonymisée) tracent un portrait du genre et de la somme de soins prodigués par les dentistes dans toutes les régions du pays (page 9) . Je suis heureux que CDAnet et ITRANS, deux services conçus pour sécuriser et faciliter le travail administratif des cabinets dentaires, fournissent également des données que la profession peut utiliser non seulement pour chiffrer notre situation économique, mais aussi pour planifier nos futures initiatives. Une partie de ces données montrent qu’en juillet les dentistes du pays ont soumis 93 % du nombre de demandes qu’ils avaient soumises en juillet 2019. Vu que bon nombre d’entre nous n’avons pas exercé pendant plusieurs mois, ce pourcentage suggère une reprise vigoureuse. En juillet, les chiffres des honoraires pour les soins préventifs atteignaient 92 % de ceux de juillet 2019. Toutefois, le tableau est moins reluisant qu’il n’apparaît de prime abord. Le nombre de demandes n’équivaut pas à la production brute. Dans ma province, la Colombie- Britannique, la facturation et la production brute sont inférieures à ce que suggère le volume national de demandes dans ITRANS. Il semblerait que bien des dentistes travaillent de plus longues heures pour servir un plus petit nombre de patients. Certains soutiennent que le flux accru des consultations cet été pourrait s’expliquer par le refoulement des patients que nous ne pouvions pas voir au printemps, ce qui signifierait que l’augmentation est éphémère. Aussi, certains patients pourraient demander un rendez-vous chez leur dentiste maintenant parce qu’ils ignorent s’ils auront toujours des avantages sociaux demain. Avec le temps qui se refroidit et les écoles qui reprennent, il y aura encore des foyers de COVID-19 ou même une seconde vague. Des foyers d’éclosion pourraient entraîner des restrictions à l’exercice de la médecine dentaire dans des collectivités précises, tandis qu’une seconde vague amènera sans doute des restrictions à grande échelle. Ces deux scénarios pourraient se répercuter sur nos patients, le volume de notre travail et le genre de soins que nous offrons. En tant que professeur en stratégies d’affaires, je sais que la COVID-19 a profondément bouleversé le contexte externe avec lequel fonctionnent tous les dentistes. Toutefois, je reste optimiste parce que bon nombre de dentistes se repositionnent et tentent de nouvelles méthodes de prestation de services dans notre nouveau monde. Bien que la pandémie ou l’économie soient hors de notre contrôle, les dentistes découvrent qu’ils peuvent apporter des changements à leurs façons d’exercer pour être plus résilients dorénavant. Par l’entremise de leurs associations, des médias sociaux, des cercles d’études et d’autres forums, ils échangent des pratiques qui fonctionnent pour eux. La pandémie nous aura appris l’importance de l’action collective. En unissant nos forces, nous pouvons atténuer l’incidence d’une menace mondiale. L’ADC et les associations dentaires provinciales et territoriales travaillent de concert pour aider la profession dentaire à s’adapter au changement. L’ADC sur le terrain 7 Numéro 6 | 2020 |

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