Volume 7 • 2020 • Numéro 5

James Armstrong B. Sc., MBA, DMD president@cda-adc.ca Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions ni les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Mot du président Etnoussommesderetour… E n juin, le New York Times a écrit que la médecine dentaire était un bon indicateur de la reprise économique parce que, dans le passé, ce secteur a rebondi beaucoup plus vite que les autres. « Je suis fascinée par les dentistes parce que, si l’économie a seulement été mise sur pause avant de revenir à la normale, alors ils devraient tous rouvrir leurs portes, a dit Betsey Stevenson, professeure d’économie à l’Université du Michigan, au Times. La reprise économique n’est pas complète tant que tous les dentistes ne sont pas de retour au travail. » J’ai eu des échos des dentistes des quatre coins du Canada maintenant qu’il est possible d’offrir plus que des services d’urgence dans toutes les provinces et territoires. J’ai entendu que nos patients nous attendaient et étaient heureux de pouvoir recommencer à nous voir. Il y a une forte accumulation de la demande de soins buccodentaires. J’ai vu des chiffres encourageants sur le nombre de cabinets au pays qui sont ouverts et qui offrent toute une série de traitements et de services. Un sondage a révélé que des personnes jugent plus important de consulter un dentiste avec le relâchement des restrictions de la COVID-19 que de se faire couper les cheveux. Toutefois, la « nouvelle normalité » pour les cabinets dentaires est loin d’être claire. Nous savons que le « flux » traditionnel dans les cabinets n’existe plus. Les patients attendent leur rendez-vous dans leur voiture et non plus dans nos salles d’attente. Nous faisons du dépistage au téléphone et dans nos cabinets. Or, malgré les défis de la distanciation et de l’ÉPI supplémentaire requis, j’ai appris que nous réussissons à nous adapter. Des dentistes m’ont dit que la nouvelle routine semble plus facile maintenant qu’au début. Nous voyons moins de patients par jour, mais nous interagissons davantage avec eux. Personnellement, j’aimerais pouvoir retirer mon masque, avant ou après un rendez-vous, et discuter avec les patients. J’ai hâte au jour où cela sera de nouveau possible. De concert avec le personnel de l’ADC, je fais campagne auprès du gouvernement fédéral pour que les dentistes obtiennent le soutien dont ils ont besoin (p. 14). Nous voulons qu’ils soient reconnus comme des travailleurs de la santé de première ligne et qu’ils aient accès à de l’équipement de protection individuelle (ÉPI) par l’intermédiaire de leur gouvernement provincial. Nous demandons davantage de prêts d’urgence, dont une part supérieure n’aurait pas à être remboursée. Nous avons exercé des pressions pour que la Subvention salariale d’urgence du Canada soit prolongée de sept mois, et le gouvernement a annoncé récemment qu’il y songeait. Nous avons aussi suggéré qu’une enveloppe de trois milliards de dollars soit expressément incluse pour la santé buccodentaire dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé. En plus d’exercer la médecine dentaire, j’enseigne à l’École de commerce Sauder de l’Université de la Colombie-Britannique. Ces derniers mois, j’ai beaucoup réfléchi à la façon dont les dentistes peuvent créer des entreprises solides, même en période de grande mutation sans précédent. Dans le présent numéro du magazine, vous trouverez un article sur une stratégie de domination du marché par les coûts qui, selon moi, pourrait aider les dentistes dans la prochaine année et à l’avenir (p. 9). Nous sommes de retour et prêts à vous servir! Faites attention à vous. L’ADC sur le terrain 7 Numéro 5 | 2020 |

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