Volume 7 • 2020 • Numéro 5

« En mars, nous avions donné notre ÉPI en réserve. Donc, lorsque notre retour au travail a été annoncé, nous avons fait beaucoup de recherches pour obtenir tout le matériel dont nous avions besoin. Nous avons fait appel à notre créativité et avons décidé d’embaucher une couturière, qui a fabriqué des blouses et des couvre- chefs. Nous sommes retournés au travail la première semaine de mai, lorsque le Collège a autorisé les soins urgents. L’endodontie est une pratique d’urgence; nos patients ayant reçu un traitement pharmacologique avaient vraiment besoin de venir nous voir en cabinet. » Dr Maneesh Sharma, Kanata (Ontario) « Après huit semaines d’inactivité, le nombre de patients ayant des besoins assez urgents s’était multiplié. La première semaine, nous avons évalué les besoins de bon nombre de patients dans le cadre de courtes séances de triage. Ils devaient ensuite prendre rendez-vous pour recevoir le traitement approprié. Cette méthode s’est avérée très efficace. Au cours des deuxième et troisième semaines, nous nous sommes concentrés sur les soins de restauration urgents et les dossiers qui étaient ouverts lorsque le cabinet a fermé ses portes. » Dre Heather Veysey, Moncton (Nouveau-Brunswick) « Pour reprendre nos activités dans nos trois cliniques, nous avons d’abord dû communiquer avec les 39 membres de notre personnelpourdiscuterdesdirectivesliéesàlaréouvertureducabinet. Nous avons examiné les directives des autres provinces et celles des ordres professionnels de notre personnel. Nous avons demandé de la rétroaction pour que nous soyons tous sur la même longueur d’onde. Par la suite, nous devions trouver des moyens d’obtenir l’équipement dont nous avions besoin, puis revoir nos services en fonction de l’expérience des patients dans notre cabinet. » Dr Aditya Patel, Halifax (Nouvelle-Écosse) « De nombreux dentistes de la province fournissaient des soins d’urgence pendant la période d’interruption, car il n’y avait pas d’établissement centralisé qui aurait pu recevoir les patients nécessitant de tels soins. Dans la plupart des cas, nous procédions à un triage. À la fin de mai, les cabinets dentaires ont recommencé progressivement à offrir des soins non urgents. » Dre Michelle Zwicker, Bay Roberts (Terre-Neuve-et-Labrador) « Avec toutes les restrictions qui s’imposaient à nous, nous avons créé des groupes de soutien en ligne destinés aux dentistes de notre province qui ont été très populaires. Ces groupes continuent de prendre de l’ampleur, même si nous sommes de retour au travail. Notre cabinet a rouvert ses portes à la fin mai. La vie reprend tranquillement son cours, mais différemment. Les hygiénistes sont également de retour. On peut donc dire que la famille est réunie. » Dr Michael Connolly, Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) « Nos bureaux n’ont pas échappé à cette tempête dévastatrice. Nos employés étaient inquiets en raison de leur mise à pied. Il a fallu du temps avant que l’Ordre élabore un protocole exigeant une ventilation accrue, des salles de traitement fermées et le port de masques N95 ajustés. La plupart des cliniques dentaires au Québec sont des cabinets privés et ne sont pas de grandes sociétés dotées d’infrastructures majeures et d’un important pouvoir d’achat. Le gouvernement fédéral nous a beaucoup aidés; ses programmes de financement des petites entreprises et de subventions salariales nous ont permis de survivre. Nous sommes déterminés à persévérer, car nous avons un devoir important envers la profession que nous avons choisie et nos chers patients. Cela nous permet de rester concentrés et de parfaire nos compétences en leadership. » Dre Milène Abadi, Westmount (Québec) L’ADC sur le terrain 11 Numéro 5 | 2020 |

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