Volume 7 • 2020 • Numéro 5

« Nous avons profité de la période d’interruption pour maîtriser les pratiques exemplaires afin de pouvoir les mettre en œuvre le plus efficacement possible une fois la reprise des activités autorisée par les autorités. Nous nous sommes intéressés aux pratiques sur la recherche, l’approvisionnement et l’achat d’équipement auxiliaire, de logiciels pour les questionnaires de dépistage de la COVID-19 et, bien entendu, de tout l’ÉPI nécessaire. La réaction de nos patients a été très favorable, et nous l’attribuons à leur confiance dans notre engagement à assurer leur sécurité et celle de notre équipe tout en offrant du réconfort et des soins essentiels en cette période de grande incertitude. » Dr Scott Kollen, Vancouver (Colombie-Britannique) « La pandémie ne fut pas de tout repos; j’ai trois jeunes enfants et c’était difficile pour eux. La Saskatchewan a été l’une des premières provinces du pays à permettre aux dentistes de reprendre leurs activités. Le processus s’est déroulé en plusieurs phases. Au début, ce que nous pouvions faire était très limité. Nous connaissons toujours des hauts et des bas. L’approvisionnement en ÉPI demeure difficile, mais le Collège nous a aidés en distribuant des respirateurs N95. » Dre Hilary Stevens, Saskatoon (Saskatchewan) « Je n’ai pas travaillé pendant 10 semaines. En tant qu’associé, je me sentais un peu à l’abri du chaos. Pour nous préparer au retour au travail, nous avons discuté des nouveaux protocoles et de la gestion de la patientèle lors d’une réunion Zoom. Tout juste avant de reprendre nos activités, nous nous sommes réunis dans nos locaux, où nous avons pu prendre connaissance du nouvel aménagement et poser des questions. C’était très important de nous revoir en personne après avoir été loin les uns des autres. » Dr Tobias Meiszinger, Calgary (Alberta) « Avec le renforcement des restrictions, nous avons réfléchi à ce que nous pouvions accomplir malgré tout. Les dentistes du Manitoba ont uni leurs forces pour apporter du soutien et mettre en commun des ressources, et l’Association dentaire du Manitoba a organisé une séance de discussion ouverte virtuelle. Au bureau, nous avons réalisé des projets de longue date que nous n’avions jamais eu le temps de concrétiser, comme améliorer notre communication d’équipe avec l’aide d’un formateur. Ainsi, la réouverture ne nous stressait plus autant; nos accomplissements nous ont aidés à reprendre les traitements en personne. » Dre Lori Simoens, Winnipeg (Manitoba) « Nous avons été très chanceux jusqu’à maintenant, car le Yukon n’a enregistré que 11 cas de COVID-19, la majorité découlant de voyages internationaux. Il n’y a pas eu de transmission communautaire. Nos restrictions ont été très sévères tout au long de la pandémie. Les cabinets dentaires du Yukon ont rouvert leurs portes le 1 er juillet pour les soins non urgents. Mon bureau est resté ouvert durant la pandémie pour les soins d’urgence, et nous avons beaucoup appris. Nous avons dû mettre à pied tous nos employés. Nos assistants restaient toutefois de garde en cas d’urgence. Le personnel recevait des mises à jour sur les protocoles lors de réunions Zoom. Nous sommes maintenant prêts à passer à l’action. » Dr Colin Nash, Whitehorse (Yukon) La pandémie de COVID-19 a touché différemment les communautés du Canada et a suscité diverses réactions de la part des autorités de santé publique. La pandémie en tant que telle et la reprise des activités ont été vécues de manière très différente. À la lumièredes témoignages parus dans L’essentiel de l’ADC de juin, nous avons constatéque la grande majorité des dentistes canadiens se sont rapidement adaptés à la nouvelle situation et sont maintenant impatients (et ravis) d’accueillir leurs patients. Ils créent des solutions novatrices et se montrent déterminés à surmonter les obstacles. Certains de vos collègues nous ont fait part de leur expérience. Reprise des activités des dentistes canadiens : premières impressions L’ADC sur le terrain 10 | 2020 | Numéro 5

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