Volume 6 • 2019 • Numéro 8

37 Numéro 8 | 2019 | P ratico - pratique d’une pathologie sur la dent, lesquelles ont d’abord été observées dans la zone de furcation. Après l’extraction de la dent, un mainteneur d’espace de type éperon distal a été fabriqué en cabinet et mis en place immédiatement ( ill. 5b ).  Détection d’anomalies d’éruption. Les radiographies rétroalvéolaires postérieures permettent également de détecter les anomalies d’éruption, comme dans le cas présent ( ill. 6a ), qui montre l’éruption ectopique de la dent 16 et une résorption radiculaire distale sur la dent 55. Dans environ 70 % des cas, l’éruption ectopique des molaires permanentes se corrige d’elle-même sous l’effet de la croissance postérieure de la mâchoire, et il n’y a pas nécessairement lieu de faire un traitement. Cependant, il arrive parfois qu’il n’y ait pas auto- correction, même après des mois d’observation. Dans le cas présent, une intervention au moyen d’un appareil distalisant a permis l’éruption normale de la dent 16 ( ill. 6b ). Quelques années après la correction de la dent 16 ( ill. 6c ), la dent permanente était sur le point de faire éruption sans qu’il ait été nécessaire d’extraire la dent 55. Radiographies rétrocoronaires Une radiographie rétrocoronaire postérieure devrait être réalisée de six à douze mois après que les contacts postérieurs se ferment sur des molaires primaires. Lorsque les contacts postérieurs sont fermés, on ne peut se fier uniquement à l’évaluation clinique pour le diagnostic de lésions interproximales précoces. Des radiographies ou une autre forme d’imagerie sont nécessaires, car la lésion interproximale sera déjà assez profonde au moment où elle sera détectée à l’examen clinique ( ill. 7 ).  Diagnostic de lésions interproximales. Cette radiographie ( ill. 7 ) montre la présence d’une lésion très profonde qui a pénétré la pulpe de la dent 64, ainsi que d’une fracture de la crête marginale distale. En général, lorsqu’une carie cause une fracture de la crête marginale d’une molaire primaire, la probabilité que cette carie ait déjà pénétré la pulpe est d’environ 80 %.  Détection de caries occultes. La détection de caries occultes, ou cachées, qui sont fréquentes sur les dents primaires, est un autre élément à considérer. La dent 84 illustrée sur cette radiographie pourrait paraître normale à l’examen clinique; vous pourriez ne voir qu’une légère altération de la couleur, alors que la radiographie montre la présence d’une lésion carieuse profonde ( ill. 8 ).  Diagnostic de lésions ou pathologies périradiculaires et d’anomalies dentaires. La qualité de ces radiographies rétrocoronaires ( ill. 7 et 8 ) témoigne de la quantité de renseignements diagnostiques que peuvent fournir ces radiographies lorsqu’elles sont réalisées dans le bon angle, chez des patients coopératifs. Même les follicules des dents permanentes en formation sont visibles sur ces radiographies. Idéalement, ces radiographies auraient dû être prises plus antérieurement pour inclure la zone de contact entre les canines primaires et les premières molaires primaires. Radiographies panoramiques Les radiographies panoramiques sont utilisées dans les cas de traumatismes graves, pour s’assurer qu’il n’y a pas de fracture osseuse ni de fracture dentaire graves dans les régions postérieures, et pour détecter les pathologies ou anomalies. En l’absence de telles indications justifiant la prise d’une radiographie panoramique plus tôt, le meilleur moment pour prendre une radiographie panoramique est au stade de la dentition mixte précoce.  Intervention précoce pour extraire une mésiodens. La première radiographie panoramique chez ce patient a été prise au stade de dentition mixte précoce ( ill. 9 ). Vous pouvez voir les deux incisives centrales permanentes dans le maxillaire inférieur, et les premières molaires permanentes qui ont fait partiellement éruption. Vous pouvez également voir la mésiodens inversée qui retarde l’éruption de la 9 7 8 6c 6a 6b

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