L’essentiel de l’ADC • Volume 6 • Numéro 4

32 | 2019 | Numéro 4 P ratico - pratique n’apparaîtront pas sur toutes les images, même en situation normale) et déterminez s’il y a symétrie entre les côtés droit et gauche. Si l’aspect est identique des deux côtés, cela indique habituellement – mais pas toujours – que tout est normal. • Comptez les dents au maxillaire inférieur. Assurez- vous que le nombre est normal. • Tracez tout le contour du maxillaire supérieur. Tracez les contours osseux du maxillaire supérieur, le long de la crête du processus alvéolaire. Recherchez les trois lignes corticales verticales radio-opaques dans la moitié postérieure du sinus maxillaire – elles ne sont pas toujours présentes, mais tentez néanmoins de les repérer : 1) paroi postérieure du sinus; 2) face infra- temporale de l’os zygomatique et 3) paroi postérieure du maxillaire supérieur. Recherchez également les plaques ptérygoïdes (voir Repères anatomiques du maxillaire supérieur p. 33). • Comptez les dents au maxillaire supérieur. Assurez- vous que le nombre est normal. 3. Examinez les structures des tissus mous adjacents et associés aux maxillaires inférieur et supérieur. 4. Examinez les propriétés de l’os basal et des processus alvéolaires des maxillaires supérieur et inférieur pour voir si elles sont normales. 5. Tout au long de votre examen systématique des images et de votre évaluation de l’aspect radiologique de chaque structure, demandez-vous continuellement si ce que vous voyez peut être considéré comme normal. 6. Consignez vos observations. Notez vos observations tout en traçant et en examinant ces structures. Le praticien novice devrait utiliser la Grille d’observation (voir p. 39) pour contre-vérifier ses observations avec la série d’images. 7. Déterminez la nature fondamentale de la pathologie. • Est-ce normal? La première étape consiste TOUJOURS à se poser la question suivante : « Est-ce que ce que je vois sur cette série de radiographies est une variation de la normalité ou est-ce anormal? ». • Si ce n’est pas normal, s’agit-il d’une anomalie du développement ou d’une anomalie acquise? Lorsque vous avez déterminé que quelque chose n’est pas normal, vous devez ensuite vous demander s’il s’agit d’un trouble du développement ou d’un trouble acquis : s’agit-il d’une anomalie que le patient a toujours eue (trouble du développement) ou d’un problème qui est apparu ultérieurement? Dans ce dernier cas, on parlera d’une anomalie « acquise ». • S’il s’agit d’une anomalie acquise, quelles catégories de pathologies pouvez-vous exclure? Oui, vous avez bien lu. Essayez d’abord d’éliminer ce que ce n’est PAS, avant de tenter de déterminer de quoi il pourrait s’agir. Vous réduirez ainsi le nombre de catégories possibles. Les troubles acquis se situent généralement (avec toutefois des exceptions) dans l’une des sept catégories générales suivantes : 1. Infection/inflammation 2. Traumatisme 3. Kyste ou formation d’allure kystique 4. Trouble métabolique ou systémique 5. Tumeur bénigne 6. Lésion fibro-osseuse 7. Tumeur maligne N’essayez PAS de deviner quelle catégorie pourrait le mieux correspondre à vos observations; déterminez d’abord quelles catégories peuvent être exclues. 8. Formulez un diagnostic de travail. Après avoir restreint les catégories de troubles acquis possibles, déterminez quelles sont les possibilités qui restent pour vous aider à poser un diagnostic différentiel, en commençant par l’affection la plus probable jusqu’à la moins probable. En tant que praticien, vous incluriez également dans votre analyse les données cliniques et histologiques ou les antécédents du patient. Vous établiriez ensuite un diagnostic de travail, décideriez des examens spéciaux à réaliser, puis traiteriez le patient.  Repères anatomiques du maxillaire inférieur • Tête du condyle. Est-elle inclinée vers l’arrière? Y a-t-il des signes de destruction ou de fracture? Le contour cortical présente-t-il des signes de rupture? • Branche montante du maxillaire inférieur. Est-elle symétrique des deux côtés? • Apophyse coronoïde. Examiner sa longueur; un allongement de l’apophyse coronoïde pourrait être associé à une incapacité d’ouvrir la bouche. • Bord inférieur du maxillaire inférieur. Devrait avoir l’aspect d’une radiopacité « en ruban » • Ligne oblique externe • Ligne mylohyoïdienne • Canal dentaire inférieur. A la forme d’un paquet vasculonerveux assez uniforme qui se termine au niveau du foramen mentonnier. • Foramen mentonnier. Prendre soin de ne pas associer par erreur ces deux structures radiotransparentes à des pathologies, car leur emplacement et leur taille peuvent varier considérablement. • Fosses mentonnières • Foramen lingual • Fosse de la glande sous-maxillaire • Rachis cervical

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