L’essentiel de l’ADC • Volume 5 • Numéro 7

23 Numéro 7 | 2018 | L’ observatoire Voici les tendances qui se dégagent de la 22 e édition du sondage annuel de l’ACID : • Le nombre de dentistes par cabinet continue d’augmenter, 11 % des cabinets déclarant compter cinq dentistes ou plus. Ce pourcentage n’était que de 3,4 % en 2016 et il avait été en moyenne de 6,3 % au cours des 14 dernières années. • Le nombre de salles opératoires par cabinet est en hausse. De fait, le nombre de cabinets comptant « trois salles opératoires ou moins » est en baisse depuis le début du sondage (chute globale d’environ 40 % depuis 1997), et 28 % des répondants en 2018 ont dit avoir l’intention d’ajouter au moins une salle opératoire. • Un pourcentage croissant de répondants exerce en milieu « urbain » (62 %, comparativement à 56 % en 2017 et à 51 % en 2016), cette hausse s’accompagnant d’une baisse des cabinets « en banlieue » (22 % cette année contre 29 % l’an dernier). • Le nombre de « jours d’hygiène par pratique » est en progression (46 % des répondants ont déclaré cinq jours d’hygiène ou plus par semaine); parallèlement, le nombre moyen de patients traités par jour continue de régresser. Dans l’ensemble, les dentistes ont traité en moyenne 11 patients par jour, comparativement à 12,5 patients durant les dix années précédentes. Un nombre croissant de dentistes opte pour la pratique de groupe, ce qui vient renforcer les résultats du sondage de 2017. Ainsi, bien que la majorité des répondants (63 %) aient déclaré pratiquer seuls, plus du tiers (34 %) sont aujourd’hui en pratique de groupe – cabinets qui, par ailleurs, deviennent de plus en plus imposants, 24 % d’entre eux comptant cinq salles opératoires ou plus (comparativement à 17 % l’an dernier). Les principaux avantages mentionnés par les dentistes choisissant la pratique de groupe sont le « soutien des pairs » (57 %), le « pouvoir d’achat » (20 %) et « de meilleures heures pour les patients » (12%). La majorité des répondants en pratique de groupe (63 %) ont dit avoir l’impression d’offrir des soins de meilleure qualité que le dentiste qui pratique seul. Ceux qui ne partageaient pas ce point de vue ont soulevé pour leur part des inconvénients liés aux « désaccords au sujet du style de gestion » (29 %) et à l’« uniformité des soins » (21 %). Les principaux défis des répondants cette année sont « les finances, le paiement des factures et les frais fixes », ces questions étant suivies de près, au deuxième rang, par « l’élargissement de la clientèle et de l’importance de rester occupé ». La majorité des cabinets dentaires proposent aujourd’hui des formules de financement pour attirer des patients (près de la moitié des répondants offrent des formules de financement interne et 15 % proposent un financement par un tiers). La consolidation des cabinets dentaires se poursuit au Canada Selon les résultats du sondage sur l’avenir de la dentisterie mené en 2018 par l’Association canadienne de l’industrie dentaire (ACID), la composition des cabinets dentaires canadiens continue d’évoluer. Nouvelles de la 24% ont 5 salles opératoires ou plus 62% exercent en milieu « urbain » 46% ont 5 jours d’hygiène ou plus par semaine 11% des cabinets comptent 5 dentistes ou plus

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