L’essentiel de l’ADC • Volume 5 • Numéro 3

P ratico - pratique 34 | 2018 | Numéro 3 Profiter du meilleur des deux mondes Certains de nos clients possèdent plus d’un cabinet et ont des parts dans d’autres cabinets achetés avec les profits de leur propre pratique. Nous avons vu des partenariats fonctionner dans de telles situations parce que, à ce niveau, vous n’essayez pas de couper les cheveux en quatre et vous avez déjà les moyens nécessaires pour vivre. Ça fonctionne rondement parce que vous pouvez utiliser vos propres capitaux et, si besoin est, vous avez une voie de sortie grâce à vos propres cabinets. Choisir le bon partenaire Selon notre expérience, les partenariats fructueux ne sont jamais vraiment une affaire moitié-moitié. En fait, nous avons vu des cas où un partenaire donne 90 % et l’autre 10 %, mais le lendemain leur équilibre s’établit à 60:40. Les personnes inflexibles ne feront pas de bons candidats à un partenariat durable. Il est préférable de reconnaître que, même si sur papier le partenariat est à parts égales, il faut parfois donner plus qu’on ne reçoit. a MON CHOIX La pratique indépendante Après avoir obtenu son diplôme de l’Université de Toronto, le Dr Rupinder Dhaliwal a choisi de fonder son propre cabinet à Fenelon Falls (Ontario). Ci-dessous, il explique sa décision. « J’exerce seul, mais après l’obtention de mon diplôme, j’ai examiné la possibilité de devenir partenaire parce que je me disais que le risque financier serait moins grand. Si quelque chose va mal, vous êtes deux pour vous en sortir. Tout allait bien jusqu’à ce que je commence à lire les ententes et toutes les clauses. À ce moment-là, cette option ne m’a plus semblé aussi intéressante. Il est très difficile de trouver quelqu’un qui a les mêmes buts et attentes que vous. Dans mon cas, je crois qu’il est plus facile d’avoir un seul partenaire, ma femme (qui terminera l’école de médecine dentaire en 2018). J’ai la chance d’avoir une conjointe qui sera aussi dentiste. » 

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