L’essentiel de l’ADC • Volume 5 • Numéro 3

P ratico - pratique 33 Numéro 3 | 2018 | Conseils pour les nouveaux diplômés : Faut-il vous associer ou faire cavalier seul? David ChongYen Eugene Chu david@dcy.ca e ugene@dcy.ca Vaut-il mieux commencer sa carrière comme partenaire ou propriétaire d’un cabinet? Nous avons demandé à David Chong Yen et Eugene Chu, comptables professionnels agréés de Toronto spécialisés dans le monde dentaire, ce que l’expérience de leurs clients leur avait appris au sujet des partenariats. Voici ce qu’ils avaient à dire. Les petits défis d’un partenariat finissent par mettre du sable dans l’engrenage Un partenariat peut bien fonctionner, mais peut aussi être exigeant. Il y a davantage de risques que les choses aillent mal si les objectifs de toutes les parties ne se rejoignent pas. Les petites contrariétés peuvent s’additionner, et plus vous attendez de l’autre, plus il devient difficile de fonctionner en partenariat. Par exemple, comment faire pour répartir les milles de récompense accumulés sur les cartes de crédit? Comment décider l’attribution des nouveaux patients? Qu’arrive-t-il si un conjoint veut travailler au cabinet? Définir les règles par une entente de partenariat Consultez un avocat et assurez-vous d’avoir une entente de partenariat, ou une convention d’actionnaires (si le cabinet est constitué en société), avant de vous lancer. Ces documents juridiques stipulent comment des partenaires peuvent résoudre des différends ou des imprévus, tels qu’un décès, un divorce, une invalidité ou la révocation d’un permis d’exercice. Apprendre ce qu’est la responsabilité conjointe et solidaire Si vous choisissez un partenariat et obtenez le financement d’une banque, vous pourriez devoir signer une « entente de responsabilité conjointe et solidaire ». Cela signifie que, si vous êtes partenaire à 50 % d’un cabinet et que celui-ci emprunte un million de dollars, vous pourriez être responsable de la totalité du prêt puisque la banque peut se retourner contre n’importe laquelle des parties ou la partie ayant le plus d’argent. Ne croyez pas que si vous n’avez que 50 % des parts, vous n’êtes responsable que de 50 % des prêts. Envisager d’autres solutions au partenariat et à la pratique indépendante Comme solution de rechange au partenariat et à la pratique indépendante, il y a le partage des coûts, c’est-à-dire que vous partagez le local et les dépenses, mais vous avez vos propres clients. En cas de différend, il est plus facile de mettre fin à une telle entente qu’à un partenariat. Comme solution de rechange au partenariat et à la pratique indépendante, il y a le partage des coûts, c’est-à-dire que vous partagez le local et les dépenses, mais vous avez vos propres clients. » Letexteci-contreestuncondenséde l’entrevue. Lesopinionsexpriméessontcellesdespersonnes interviewéesetnereflètentpasnécessairement les opinionsoupolitiquesofficiellesde l’Association dentairecanadienne.