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Services de lutte contre le tabagisme offerts par les dentistes et les hygiénistes dentaires au Manitoba : Partie 1. Influence du profil démographique et des facteurs psychosociauxTEXTE INTÉGRAL
• Douglas J. Brothwell, BEd, DMD, MSc, DDPH • S o m m a i r eObjectif : Évaluer le profil des interventions brèves faites par des dentistes et des hygiénistes dentaires au Manitoba ainsi que déterminer si des facteurs démographiques ou psychosociaux influaient sur la prestation de tels services. Méthodologie : Un sondage a été posté à tous les praticiens licenciés du Manitoba (547 dentistes et 566 hygiénistes dentaires). Un mois plus tard, les praticiens n'ayant pas répondu ont reçu une trousse de rappel. Résultats : En tout, 514 dentistes et hygiénistes ont répondu, soit un taux de réponse de 46,2 %. La plupart des praticiens au Manitoba ne font pas d'intervention brève régulière. Les répondants ont indiqué qu'ils fournissaient des étapes précises d'intervention à la plupart de leurs patients (75 % ou plus) : 33,0 % posent des questions; 54,9 % prodiguent des conseils; 39,6 % effectuent une évaluation; et 22,7 % offrent de l'aide. Les femmes cliniciennes étaient considérablement plus susceptibles que les hommes cliniciens de poser des questions aux patients, de les évaluer et de les aider; les jeunes praticiens étaient plus susceptibles que leurs homologues plus âgés de poser des questions et d'évaluer si le patient est prêt à arrêter de fumer; et les hygiénistes dentaires étaient plus susceptibles que les dentistes de fournir de l'aide. Les praticiens perçoivent en moyenne 4,7 obstacles à l'intervention brève, le temps requis (63,6 %), le manque de formation (84,1 %) et la résistance du patient (83,0 %) étant les plus courants. Les praticiens ayant davantage d'obstacles psychosociaux font des interventions brèves moins souvent que ceux qui ont moins d'obstacles. Seulement 36,9 % des praticiens ont indiqué se sentir suffisamment préparés pour aider les fumeurs à cesser de fumer.
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