Dans ce deuxième d'une série de 2 articles sur les progrès technologiques en radiologie
dentaire, nous examinons les répercussions juridiques de l'utilisation des moniteurs
numériques et de la tomodensitométrie à faisceau conique sur l'exercice de la dentisterie.
Bien que certaines technologies nouvelles, comme les dispositifs à transfert de
charge et les phosphores photostimulables, soient couramment utilisées en dentisterie,
d'autres (p. ex., les moniteurs en niveaux de gris) sont mieux connues en médecine où
elles constituent la norme de diligence en matière de diagnostic primaire. Cette question
complexe a été examinée. Ainsi, l'introduction récente de la tomodensitométrie
à faisceau conique a soulevé un certain nombre de dilemmes sur le plan juridique,
notamment quant à la responsabilité inhérente à la lecture et à l'interprétation, durant
la planification préalable à la pose d'implant, des images produites par cette nouvelle
technologie qui, par sa technique d'imagerie différente, offre de larges champs de
vision qui incluent les zones extragnathiques, lesquelles ne sont habituellement pas
du ressort du dentiste.