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Les pratiques de prophylaxie antibiotique en dentisterie : enquête auprès des dentistes et des médecinsTEXTE INTÉGRAL
• Carmen Lauber, BSc, DDS • S o m m a i r eMéthodologie : L'enquête portait sur les données démographiques, les mécanismes visant à se tenir au courant de la pratique actuelle en prophylaxie, les médicaments de première et de deuxième ligne prescrits avec les doses et les instructions, les affections visées et les procédures dentaires justifiant une prophylaxie antibiotique. Les réponses ont été comparées aux lignes directrices de 1997 de l'AHA. Résultats : Au total, 1500 sondages ont été envoyés à chaque groupe, pour un taux de réponse de 32 % des dentistes et de 17 % des médecins. Il y avait une différence significative entre les dentistes (95 %) et les médecins (71 %) pour la sélection du bon antibiotique de première ligne, soit l'amoxicilline, et pour le choix de la bonne dose d'amoxicilline : 88 % des dentistes et 48 % des médecins. Les médicaments de deuxième ligne appropriés ont été correctement sélectionnés par 84 % des dentistes et par 67 % des médecins, soit une différence significative. Plus de 90 % des répondants des 2 professions ont correctement identifié les affections et les procédures nécessitant une prophylaxie antibiotique. Discussion : À une époque où s'intensifie la préoccupation quant au bon ou au mauvais usage des antibiotiques, on accorde plus d'attention aux détails relatifs à la prophylaxie antibiotique. Même si les lignes directrices sont fréquemment mises à jour et si on fait constamment des recommandations, elles sont inefficaces si les praticiens ne se tiennent pas informés. Nos résultats montrent des différences considérables entre les dentistes et les médecins quant à la prescription des médicaments et aux régimes thérapeutiques conseillés, et quant aux affections et aux procédures dentaires nécessitant une prophylaxie antibiotique. Dans tous les cas, les dentistes étaient plus informés des lignes directrices actuelles sur les antibiotiques pour les patients médicalement sensibles. Même si nos résultats semblent indiquer une meilleure compréhension et une meilleure remémoration des régimes de prophylaxie antibiotique que dans les études précédentes, ils sont loin d'être idéals. Les conclusions tirées de ces résultats doivent être interprétées dans le contexte des taux de réponse limités mais représentatifs. Conclusions : Les cliniciens ne sont pas toujours au courant des lignes directrices cliniques actuelles, même si elles font l'objet d'une grande diffusion. Les dentistes et les médecins présentent des différences en ce qui concerne la prescription d'antibiotiques; les dentistes étant plus familiarisés avec les protocoles actuels de l'AHA. Tous les cliniciens doivent se tenir au courant des lignes directrices en matière de prophylaxie antibiotique afin d'assurer des soins de la plus haute qualité aux patients.
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