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La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de proximité du NordTEXTE INTÉGRAL
• Michael H. Walter, DrMedDent • S o m m a i r eMéthodologie : L'étude a été réalisée dans les 3 cliniques dentaires de proximité administrées par l'Université de l'Alberta. Tous les patients de plus de 18 ans qui fréquentaient les cliniques étaient admissibles à l'étude. L'un des critères d'exclusion était un intervalle de moins de 3 mois depuis la dernière visite chez le dentiste, cette exclusion visant à éliminer les biais résultant de l'expérience récente d'un traitement en cours. La QVLSD a été mesurée à l'aide du questionnaire OHIP (Oral Health Impact Profile), qui a été administré avant tout traitement ou conseil dentaire. Cet outil d'évaluation comporte 49 questions réparties entre 7 volets : limitation fonctionnelle, douleur physique, inconfort psychologique, incapacité physique, incapacité psychologique, incapacité sociale et handicap. Les questions faisaient référence à l'expérience des sujets au cours des 12 mois précédents. Des données socio-démographiques et cliniques de base ont aussi été recueillies. Résultats : Les données de 140 sujets ont été analysées. L'échantillon était composé principalement de jeunes, de femmes et de sujets de faible niveau de scolarité. Plus des deux tiers avaient au moins 25 dents. Malgré le nombre élevé de sujets chez qui au moins une dent était manquante (66 % des sujets, en excluant les troisièmes molaires), seulement 20 % avait au moins une prothèse partielle, et au moins 46 % des sujets avaient des dents postérieures manquantes qui n'avaient pas été remplacées. Dans l'ensemble, les besoins en traitement étaient élevés, surtout en matière de dentisterie opératoire et de prothèse. Après une analyse de régression logistique multivariable progressive, seules les variables sexe, dents antérieures manquantes et besoins en traitement endodontique sont demeurées significatives dans le modèle final utilisé pour juger de la détérioration de la QVLSD, les dents antérieures manquantes (quel que soit leur remplacement) étant la variable ayant l'effet le plus marqué. Le risque de détérioration de la QVLSD a été environ 21 fois plus élevé chez les sujets ayant des dents antérieures manquantes. Bien que faible, l'effet du sexe a été statistiquement significatif, le risque de détérioration de la QVLSD étant moins élevé chez les sujets mâles. Dans l'ensemble, le score cumulatif au questionnaire OHIP a été faible pour un échantillon de patients. L'effet remarquablement élevé de dents antérieures manquantes, comme indicateur de la détérioration de la QVLSD, témoigne de l'importance esthétique de ces dents pour les patients. Conclusions : Dans l'ensemble, la clientèle de ces cliniques de proximité est jeune, mais ses besoins en traitement sont élevés. Malgré cela, l'incidence des problèmes dentaires sur la QVLSD est relativement faible. Bien que les résultats du questionnaire sur la QVLSD puissent être utiles pour évaluer les stratégies de traitement dans des milieux ruraux comparables, la complexité de cet indicateur requiert la prise de décisions cliniques centrée sur chaque patient.
Mots clés MeSH : Alberta; oral health; rural health services; socioeconomic factors
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