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La cavité buccale est depuis longtemps considérée comme un réservoir potentiel pour les pathogènes respiratoires. Divers mécanismes d'infection ont été mis en cause, notamment l'aspiration dans les poumons de pathogènes buccaux pouvant causer la pneumonie, la colonisation de la plaque dentaire par des pathogènes respiratoires suivie d'une aspiration, ou encore la facilitation de la colonisation des voies respiratoires supérieures par des pathogènes pulmonaires sous l'effet des pathogènes parodontaux. Plusieurs bactéries anaérobies de la poche parodontale ont été isolées de poumons infectés. Chez les patients âgés vivant en établissements de soins de longue durée, la colonisation de la plaque dentaire par des pathogènes pulmonaires est fréquente. Tant dans les maladies parodontales que dans l'emphysème pulmonaire, on observe une réponse exagérée du processus inflammatoire qui mène à la destruction du tissu conjonctif, et cette réponse exagérée pourrait expliquer le lien entre les maladies parodontales et la bronchopneumopathie chronique obstructive, quatrième cause de décès aux États-Unis. Ces résultats font ressortir l'importance d'améliorer l'hygiène buccale des patients à risque et des résidents des établissements de soins de longue durée.
Mots clés MeSH : aged; periodontal diseases/epidemiology; pneumonia, aspiration/epidemiology; pneumonia, aspiration/ prevention & control
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