Méthodes : L'information nécessaire à cet article a été recueillie à partir des dossiers des 30 premiers patients consécutifs partiellement édentés traités à l'UDP. Tous ces patients souffraient d'édentement de classe IV et faisaient partie des premières études cliniques prospectives entamées en 1983. Les antécédents dentaires des patients suggéraient des expériences inadaptées avec des prothèses amovibles traditionnelles ou une hésitation à ce que des dents intactes ou presque soient préparées pour servir de rétenteur pour les prothèses fixes. Quinze hommes et 15 femmes, traités avec 94 implants dentaires Brånemark, supportant 34 prothèses, ont été suivis jusqu'au mois de juin 2000 (25 patients) ou jusqu'à ce qu'on ne puisse plus les trouver pour faire un suivi (5 patients). Les multiples dents manquantes se trouvaient dans 19 maxillaires et 15 mandibules.

Résultats : Les premiers traitements de dentisterie prothétique devaient réussir dans 33 prothèses fixes partielles et dans 1 prothèse hybride. Au moment de ce rapport, 25 patients avec 86 implants supportant 31 prothèses fixes et 3 prothèses hybrides avaient été suivis pendant une moyenne de 12 ans (les périodes de suivis allaient de 7 à 16 ans). La survie globale des implants était de 92 %. La différence entre les hommes (94 %) et les femmes (89 %) n'avait pas d'importance d'un point de vue statistique.

Conclusions : Ce rapport est une mise à jour provisoire sur une étude prospective à long terme en cours. Jusqu'à maintenant, les résultats ont démontré un taux de survie élevée pour les implants Brånemark supportant les prothèses ostéo-intégrées pour le traitement de l'édentement antérieur partiel.