Tableau 1        Niveaux de preuve et classification des recommandations

 

            Niveaux de preuve

 

            I :         Preuve obtenue d’au moins une étude sur échantillon aléatoire contrôlé menée

adéquatement.

            II-1 :    Preuve obtenue d’études bien conçues et contrôlées sans échantillon aléatoire.

            II-2 :    Preuve obtenue d’études analytiques de cohortes et de cas-témoin bien conçues, provenant préférablement de plus d’un centre ou d’un groupe de recherche.

            II-3 :    Preuve obtenue des comparaisons entre les périodes ou endroits avec ou sans intervention. Des résultats impressionnants obtenus lors d’expériences non contrôlées (comme les résultats du traitement avec pénicilline dans les années 1940) pourraient aussi être inclus dans cette catégorie.

III :       Opinions d’autorités respectées, fondées sur l’expérience clinique, des études descriptives ou des rapports de comités d’experts.

 

            Recommandations

 

A :        Il existe une bonne preuve pour soutenir une recommandation en faveur de l’utilisation de la méthode dans la gestion de la parodontite chez les adultes.

B :        Il existe une preuve suffisante pour soutenir une recommandation en faveur de l’utilisation de la méthode dans la gestion de la parodontite chez les adultes.

C :        Il existe une faible preuve pour soutenir une recommandation en faveur ou contre l’utilisation de la méthode dans la gestion de la parodontite chez les adultes, mais des recommandations pourraient être formulées pour d’autres motifs.

D :        Il existe une preuve suffisante pour soutenir une recommandation contre l’utilisation de la méthode dans la gestion de la parodontite chez les adultes.

E :        Il existe une bonne preuve pour soutenir une recommandation contre l’utilisation de la méthode dans la gestion de la parodontite chez les adultes.

 

* Adapté de Goldbloom et Battista7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Tableau 2       Résumé des conclusions et des recommandations

 

Pratique

Efficacité

Preuve

Recommandations

Tabagisme

 

 

 

Effet direct

Le tabagisme est associé à la détérioration de la santé parodontale et montre une relation dose-effet.

II-2 Cohortes29,30

Cas-témoin26,27

III Descriptives8-25

Il existe une preuve suffisante que le tabagisme est un facteur important de la progression et du résultat du traitement de la parodontite chez les adultes.

Réaction au traitement

Les fumeurs réagissent moins favorablement au traitement de la parodontite.

II-2 Cohortes31-37

 

Désaccoutumance

Les anciens fumeurs connaissent une santé parodontale qui se situe entre celle des personnes qui fument toujours et celle des personnes qui n’ont jamais fumé.

II-2 Cohortes30

III Descriptives14,15,18

Il existe une preuve suffisante que la désaccoutumance au tabac est avantageuse pour la santé parodontale.

Conseils en matière de désaccoutumance

Professionnels de la santé bucco-dentaire comme conseillers

Les professionnels de la santé bucco-dentaire sont efficaces lorsqu’il s’agit d’augmenter la proportion des patients dentaires qui réussissent à se désaccoutumer du tabac.

I – Méta-analyse5

I – ÉÉAC38-43

III Série de cas44-46

Il existe une bonne preuve pour  recommander que les professionnels de la santé bucco-dentaire offrent des conseils en matière de désaccoutumance à tous les patients qui consomment du tabac. (A)

Produits de désaccoutumance

Nicotine de remplacement

L’utilisation de la nicotine transdermique (le timbre) fait plus que doubler les taux de désaccoutumance obtenus dans les programmes de désaccoutumance. (RC 2,1 à 2,6).

I – Méta-analyse47-51

Il existe une bonne preuve pour  recommander l’utilisation de la nicotine transdermique comme un traitement d’appoint pour la désaccoutumance au tabac pour la plupart des consommateurs de tabac. (A)

 

L’utilisation de la gomme à la nicotine augmente les taux de désaccoutumance d’environ 50 % (RC 1,4 à 1,6).

I – Méta-analyse47,51,52

Il existe une bonne preuve pour  recommander l’utilisation de la gomme à la nicotine comme un traitement d’appoint pour la désaccoutumance au tabac pour la plupart des consommateurs de tabac. (A)

Bupropion

L’utilisation du bupropion double presque les taux de désaccoutumance, soit 23,1 et 30,3 % contre 12,4 et 15,6 % pour le placebo.

I – ÉÉAC53,54

Il existe une bonne preuve pour  recommander l’utilisation du bupropion comme un traitement d’appoint pour la désaccoutumance au tabac pour la plupart des consommateurs de tabac. (A)