L’élargissement du RCSD dans la douleur Le 13 juillet 2025, la CBC a publié un article expliquant comment, à mesure que le Régime canadien de soins dentaires (RCSD) s’étend pour couvrir la plupart des Canadiens non assurés, certains traitements de santé buccodentaire sont ralentis par la paperasse et les délais de traitement. Le RCSD a permis à des millions de Canadiens non assurés qui faisaient auparavant face à d’importants obstacles financiers pour recevoir des soins dentaires de bénéficier d’une couverture. Cet élargissement représente une étape importante dans le système de santé buccodentaire au pays. « Ce programme est un investissement historique dans la santé buccodentaire, mais sans ajustements urgents, il risque de devenir un goulot d’étranglement plutôt qu’une porte d’accès aux soins », déclare le Dr Bruce Ward, président de l’ADC. Selon Santé Canada, 52 % des demandes d’autorisation préalable entre novembre 2024 et juin 2025 ont été rejetées. À ce jour, plus de 5 millions de personnes ont été approuvées pour bénéficier de la couverture du RCSD, mais seulement la moitié environ (2,2 millions) ont reçu des soins. En 2023, l’ADC a proposé un plan d’action complet pour soutenir un RCSD axé sur les patients et sur les résultats. Bien que des progrès considérables aient été réalisés, certains aspects du fonctionnement du régime continuent de donner du fil à retordre tant aux fournisseurs qu’aux patients. Parmi les plus importants, citons les retards dans l’autorisation préalable pour les interventions complexes. Début 2025, une enquête menée par l’ADC et les associations dentaires provinciales et territoriales (ADPT) a révélé que les dentistes estimaient que seulement 30 % des demandes d’autorisation préalable étaient présentement approuvées, et 92 % des dentistes affirmaient que ces retards avaient directement découragé les patients d’effectuer des soins essentiels. «Beaucoup de dentistes sont confus parce que des dossiers qui seraient habituellement approuvés par des régimes privés sont rejetés par le régime national, explique le Dr Ward. Leur taux de rejet est beaucoup plus élevé.» Bien que des progrès considérables aient été réalisés, certains aspects du fonctionnement du régime continuent de donner du fil à retordre tant aux fournisseurs qu’aux patients. Parmi les plus importants, citons les retards dans l’autorisation préalable pour les interventions complexes. 9 Numéro 4 | 2025 |
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