«Nous organisons trois conférences par année, ajoute la Dre Sharief. Elles permettent d’aborder des aspects importants de la profession de dentiste qui ne sont pas forcément traités dans les cours. Il peut s’agir, par exemple, de voir comment s’assurer d’utiliser les médias sociaux de manière responsable en tant que dentiste. » «Nous discutons de dilemmes du monde réel, insiste le Dr Fedorowich. Les étudiants trouvent utile d’entendre parler de choses qui n’ont pas été prévues et comment résoudre les problèmes qui surviennent. Ils aiment bien une dose de réalité, surtout lorsqu’ils en sont encore au stade de fraiser des dents en plastique! » La Dre Sharief est d’avis que quand les diplômés qui ont été mentorés reviennent en tant que mentors bénévoles, le programme prouve toute son efficacité. «C’est un cycle de changement positif qui se construit de lui-même», constate-t-elle. Toute l’importance du mentorat «La vie en médecine dentaire est compliquée, avoue le Dr Fedorowich. Et elle s’est encore compliquée depuis que j’ai commencé ma carrière. Les étudiants ont de plus en plus plus d’activités scolaires, mais ils n’ont toujours que quatre ans pour terminer leurs études. Les dentistes doivent concilier les attentes des patients, des médias sociaux et des employeurs. Je pense que nous sommes une profession de perfectionnistes, mais nous sommes humains et nous avons parfois besoin d’aide, ce qui peut être difficile lorsque nous attendons la perfection de nous-mêmes. Une relation de mentorat crée un espace pour parler de situations compliquées avec un confident.» «Les étudiants sont confrontés au défi technique de parfaire leurs compétences cliniques, mais ils doivent aussi apprendre à travailler avec les autres, fait observer la Dre Sharief. Comment s’adresser aux patients? Comment dire à quelqu’un qu’un traitement n’a pas été comme prévu? Je pense que le mentorat est de plus en plus important, parce que les étudiants doivent supporter une dette d’études largement supérieure. Les mentors servent de filet de sécurité. Ils ont suivi un parcours similaire et peuvent donc fournir des conseils francs et honnêtes.» Quand le Dr Fedorowich a fait son entrée dans la profession, il n’a pas pu compter sur une relation de mentorat formelle. Les étudiants sont confrontés au défi technique de parfaire leurs compétences cliniques, mais ilsdoivent aussi apprendre à travailler avec les autres. DreHumaSharief aupupitre s’adressant àungrouped’étudiants endeuxièmeannéedemédecinedentaireet àdesmentors. 22 | 2024 | Numéro 6
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