Volume 11 • 2024 • Numéro 5

Tracer la voie : Renforcer les effectifs en santé buccodentaire au Canada Assistantes dentaires L’Association canadienne des assistant·e·s dentaires (ACAD) a décrit la transformation qu’elle a vécue. Leslie Ann Wirth, qui a présenté l’ACAD, a indiqué que le nombre de membres de son association était faible il y a deux ans, soit moins de 5000 personnes. En conséquence, il était difficile pour l’association de remplir sa mission. Au cours des 18 derniers mois, des efforts ont été déployés pour redynamiser l’ACAD, accroître son efficacité et attirer davantage de membres. Leslie Ann Wirth a fait ressortir qu’il n’y avait pas de banque de données nationale contenant des informations de base sur les assistantes dentaires au Canada. Dans certaines régions du pays, la profession n’est pas réglementée. Même s’il semble y avoir une pénurie d’assistantes dentaires, il n’y a pas de données suffisantes pourencomprendrel’ampleuroulagéographie.L’ACADestimequ’il vaut mieux se concentrer sur lemaintien des assistantes dentaires au sein de la population active plutôt que de créer davantage de places dans les programmes de formation de nouvelles assistantes. Les enquêtes de l’ACAD montrent que certaines assistantes dentaires se sentent sous-estimées, surchargées, sous-payées et dépourvues de possibilité d’avancement. L’ACAD a commandé trois enquêtes sur les milieux de travail et une revue de la littérature afin de bien comprendre les problèmes liés au cadre de travail des assistantes dentaires. L’ACAD reste déterminée à approfondir les enjeux liés au milieu de travail et pourrait répéter ces efforts dans le but de recueillir des données de base solides qui serviront de point de comparaison au fil du temps. L’ACAD s’affaire aussi à reconstruire et à dessiner une carte stratégique pour l’avenir. Elle s’est engagée à monter une base de données nationale de ses membres, à définir une orientation stratégique pour la normalisation au cours des cinq prochaines années et à se concentrer activement sur la recherche et la formation. Denturologistes Mallory Potter de l’Association des denturologistes du Canada (DAC) a présenté les perspectives de la denturologie au Canada en mettant l’accent sur les forces actuelles et les possibilités de croissance. Représentant quelque 2400 denturologistes au pays, la DAC se concentre sur le paysage en évolution des soins buccodentaires et envisage avec l’optimisme l’avenir de la profession. La demande de services de denturologie est à la hausse en raison du vieillissement de la population canadienne et de la sensibilisation accrue à l’importance de la santé buccodentaire. Des données d’enquête montrent que 62 % des denturologistes ont déclaré une augmentation de la demande dans les cinq dernières années, qui est en grande partie attribuable aux changements démographiques et à une plus grande sensibilisation du public. Cette tendance place la denturologie dans une position favorable et offre un avenir prometteur aux personnes qui entrent dans la profession. Toutefois, pour tirer pleinement parti des occasions qui se présentent, la DAC reconnaît l’importance de s’occuper des questions liées aux ressources humaines. La denturologie vit actuellement une période de transition, le tiers des denturologistes prévoyant de prendre leur retraite d’ici cinq ans. Cette situation ouvrira la porte aux nouveaux denturologistes, qui pourront prendre la relève, ce qui assurera la continuité des soins et des services. La DAC travaille en amont pour qu’il y ait un solide bassin de denturologistes. Elle réclame davantage de programmes de formation et un soutien gouvernemental accru afin d’élargir les possibilités de formation pour les denturologistes. Il y a actuellement cinq programmes de formation au Canada, et la DAC estime qu’il pourrait y en avoir davantage. De nombreux denturologistes pensent qu’il devrait y avoir plus de formations pratiques et un programme d’études qui reflète les dernières 26 | 2024 | Numéro 5

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