Volume 11 • 2024 • Numéro 5

Le symposium a aussi porté sur l’équité, la diversité et l’inclusion dans la formation dentaire, l’exploitation de données complexes et multimodales pour faire avancer la recherche sur la santé buccodentaire de la population canadienne, et la relation entre la santé buccodentaire et une santé frêle, entre autres. La Dre Aimée Dawson et des représentants de Statistique Canada ont animé un atelier d’une journée sur l’utilisation de données tirées de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), et particulièrement du volet sur la santé buccodentaire. Cet atelier a expliqué comment naviguer dans les sources d’information de l’ECMS et a montré pourquoi, dans l’analyse des données, il fallait tenir compte de leur nature ainsi que des motifs et des méthodes de collecte. L’atelier a aussi traité des pratiques exemplaires en matière d’analyse de données et a fourni un aperçu du volet actuel et antérieur sur la santé buccodentaire, y compris des exemples pratiques d’analyse des données. D’autres ateliers ont notamment porté sur une vision durable des soins buccodentaires virtuels, sur la mobilisation des patients Au cours des dernières années, nous avons constaté tout le dynamisme dont ont fait preuve le milieu canadien de la recherche en santé buccodentaire, les professionnelsdessoinsbuccodentaires et les partenaires représentant les intérêts des patients et du public. «Cette stratégie est la première du genre, et elle aidera les gouvernements et les décideurs, les organismes de financement, les chercheurs et leur organisation, les professionnels de la santé, le public et d’autres acteurs à se concentrer à la fois sur les questions émergentes et prioritaires pour la société canadienne et sur les approches méthodologiques et technologiques novatrices pour aborder ces questions», affirme la Dre Rock. «Au cours des dernières années, nous avons constaté tout le dynamisme dont ont fait preuve le milieu canadien de la recherche en santé buccodentaire, les professionnels des soins buccodentaires et les partenaires représentant les intérêts des patients et du public, déclare la Dre Hetty Mulhall, directrice scientifique associée de l’IALA‑IRSC. Le Canada est l’un des premiers pays au monde à créer une telle stratégie. Il s’agit d’un “plan” qui vise à améliorer la santé des personnes au Canada grâce à la recherche. Le sommet arrivait à point nommé pour se réunir et diffuser les connaissances acquises, trouver des solutions à des défis communs et inciter chaque personne à prendre les choses en main pour faire avancer la recherche.» Un symposium sur les initiatives fédérales en faveur de la santé buccodentaire au Canada a présenté en détail le RCSD. Le Dr James Taylor, dentiste en chef du Canada, y a livré un exposé sur le contexte, la raison d’être et les grands objectifs du RCSD. Une personne de Santé Canada a abordé les résultats attendus du RCSD et la façon de les mesurer, tandis qu’une personne de Statistique Canada a présenté la prochaine collecte de données du Programme de statistiques sur la santé buccodentaire. Leur présentation a été suivie d’une discussion animée avec l’auditoire. Plus de 350 personnes ont participé au premier Sommet canadien sur la santé buccodentaire, qui s’est tenu à l’université Dalhousie. 20 | 2024 | Numéro 5 L’observatoire

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