Volume 11 • 2024 • Numéro 5

Lemagazine de l’Association dentaire canadienne 2024 • Volume 11 • Numéro 5 PM40064661 Tracer la voie : Renforcer les effectifs en santé buccodentaire au Canada Page 24

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Sommaire Le magazine de l’Association dentaire canadienne 2024 • Volume11 • Numéro 5 L’ADC sur le terrain 7 Un solide bassin de ressources humaines 9 Orientation prospective : le nouveau plan stratégique de l’ADC 13 ITRANS célèbre ses 20 ans au service des dentistes L’observatoire 16 En bref 19 Sommet canadien sur la santé buccodentaire Le saviez-vous 43 Les dentistes dans l’histoire culturelle : La version douce Point de mire 24 Tracer la voie : Renforcer les effectifs en santé buccodentaire au Canada 30 Effectifs en santé buccodentaire : le désert de données rétrécit Petites annonces 44 Cabinets, postes vacants, divers, index des annonceurs Pratico-pratique 34 Sécurisation culturelle chez le dentiste 38 Prise en charge d’une personne traitée par un antirésorptif 42 Changer ses habitudes? C’est possible! 13 19 34 38 Dernier hommage 46 Dr Charles Daly 5 Numéro 5 | 2024 |

Hu-Friedy andCrosstex are nowproudmembers of Hu-FriedyMfg. Co., LLC, 1666 E. Touhy Ave., Des Plaines, IL 60018 | HuFriedyGroup.com Sauf indication contraire, tous les noms de sociétés et de produits sont des marques déposées de Hu-FriedyMfg. Co, LLC ou de leurs filiales ou sociétés affiliées. Les marques ne sont pas enregistrées dans toutes les juridictions. ©2023 Hu-FriedyMfg. Co., LLC. Tous droits réservés. 0323 Investir dans votre pratique Nouveaux masques chirurgicaux CrosstexMC noirs avec technologie Secure FitMC Les masques chirurgicaux CrosstexMC dotés de la technologie brevetée Secure FitMC créent un ajustement serré et personnalisé qui s’adapte à toute forme ou taille de visage, avec peu ou pas d’écartement, ce qui réduit considérablement le risque d’inhalation de particules en suspension dans l’air. Pour obtenir un échantillon gratuit, visitez le site HuFriedyGroup.com/ SecureFit-Samples-Black Systèmedegestiondes instruments (IMS) Les cassettes IMSMC permettent d’organiser et de protéger les instruments. Cela permet aux cliniciens de transporter les instruments du fauteuil au nettoyage, puis à la stérilisation et à l’entreposage sans les toucher. La zone de stérilisation peut fonctionner plus efficacement, et lesmembres du personnel peuvent rester concentrés sur le patient pour offrir lemeilleur niveau de soins. Pour plus d’information sur les cassettes IMSMC, veuillez contacter le représentant de votre distributeur dentaire local.

Un solide bassin de ressources humaines Dans mon propre cabinet, une hygiéniste dentaire avec qui j’ai travaillé pendant près de 35 ans a pris sa retraite. Six mois plus tard, nous essayons toujours de la remplacer. D’autres dentistes m’ont dit qu’eux aussi peinaient à trouver du personnel ces dernières années. Selon une enquête de 2019 menée par l’ADC, plus du tiers (36 %) des cabinets cherchait à pourvoir des postes d’assistantes dentaires, selon certains dentistes, ce pourcentage serait encore plus élevé aujourd’hui. Pour moi, l’efficacité et la fluidité de ma journée dépendent souvent des personnes avec qui je travaille. Une bonne équipe permet sans conteste d’assurer des soins buccodentaires de haute qualité. Pour l’ensemble des cabinets dentaires du pays, ce n’est pas uniquement un idéal d’avoir des effectifs solides où chaque personne de l’équipe peut compter sur l’environnement de travail, les outils et le soutien dont elle a besoin, c’est une nécessité. La pénurie de personnel se fait concrètement sentir sur la santé de la population. En juin, l’ADC a tenu un atelier réunissant des assistantes dentaires, des hygiénistes, des denturologistes et des dentistes pour discuter de ressources humaines dans chacun de nos domaines (p. 24). J’yai appris que les denturologistes étaient confrontés auxmêmes difficultés que les dentistes. Nous avons parlé de formation et de façons d’attirer des personnes dans notre secteur. Nous avons aussi discuté des raisons pour lesquelles certaines carrières ne durent pas aussi longtemps qu’elles le devraient. Depuis 2020, le nombre de personnes qui choisissent de devenir assistantes dentaires ou hygiénistes est à la hausse au Canada. Des données montrent qu’au lieu de quitter leur profession, ces personnes sont plus susceptibles d’accepter un poste dans un autre cabinet. Selon une enquête, la moitié des personnes embauchées comme assistantes dentaires proviennent d’un autre cabinet, le quart sont nouvellement diplômées et 12 % reviennent sur le marché du travail. Se réunir pour parler de nos défis communs nous a permis de comprendre la situation et de nous sentir solidaires. Mais surtout, nous avons discuté des solutions envisageables. Des données d’enquête de l’Association canadienne des assistantes dentaires et de l’Association canadienne des hygiénistes dentaires suggèrent qu’un milieu de travail malsain est le principal facteur poussant en employé à partir. Tous les membres d’une équipe dentaire peuvent apprendre à créer et à entretenir un milieu de travail sain. Nos associations ont élaboré ensemble des outils et des ressources à cet effet qui se trouvent dans le site Les clés d’un milieu de travail sain (voir : oasisdiscussions.ca/healthyworkplace-matters). Nous avons aussi discuté d’objectifs à long terme pour améliorer les possibilités de formation dans le secteur buccodentaire et créer des mécanismes de soutien pour chaque membre de l’équipe afin que tous contribuent à la santé buccodentaire canadienne. Le présent numéro de L’essentiel de l’ADC traite des données nécessaires à la planification des ressources humaines et de la façon dont nous commençons à peine à pouvoir créer des modèles pour l’offre et la demande de soins buccodentaires (p. 30). Il examine aussi comment les ressources humaines sont soumises à l’influence complexe de facteurs comme le vieillissement de la population, le financement gouvernemental et l’évolution technologique. Établir un bassin solide de travailleurs et travailleuses de la santé buccodentaire est une tâche complexe qui nécessitera des efforts concertés à bien des égards. Pour y arriver, la collaboration sera de mise. L’équipe nécessaire pour résoudre la pénurie de personnel est la même que celle dont nous avons besoin dans nos cabinets : une équipe qui travaille ensemble vers notre objectif commun, soit répondre aux besoins de nos patients. Je pense que les premiers pas que nous venons d’effectuer nous mènent dans la bonne direction. Mot du président Dr Joel Antel president@cda-adc.ca Numéro 5 | 2024 | L’ADC sur le terrain 7

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En tant que porte-parole national des dentistes, nous faisons la promotion de la santé buccodentaire, soutenons nos membres et faisons progresser la profession dentaire. Orientation prospective : le nouveau plan stratégique de l’ADC L’ADC a un nouveau plan stratégique, Orientation prospective : Plan stratégique 2024-2029, qui a reçu l’aval du conseil d’administrationenmai. Ceplanest le fruit de près de deux ans de travail mené par le Groupe de travail sur la planification stratégique de l’ADC. «Nous avions l’occasion de recentrer notre mission parce que nous venions de terminer un examen de la gouvernance, de procéder à un remaniement du personnel et d’accueillir un nouveau directeur général, rappelle le Dr Bruce Ward, président du groupe de travail et président désigné de l’ADC. Le moment était tout indiqué pour définir une orientation pour l’association. Le Dr Aaron Burry, directeur général, voulait une sorte de feuille de route pour diriger les destinées de l’association dans un esprit de collaboration où chaque partie travaille à la réalisation d’objectifs communs.» L’ADC n’avait pas le mandat de formuler et de présenter un plan stratégique. Toutefois, un tel plan s’inscrit dans des pratiques exemplaires de gouvernance; il définit la mission et la vision ainsi que les activités et les priorités de l’organisation. Il l’aide à fonctionner dans un cadre qui lui permet de rendre des comptes au conseil d’administration et aux autres parties prenantes. Outre le Dr Ward, le groupe de travail comptait les membres suivants du conseil d’administration : les Drs Kirk Preston, Stuart MacDonald et Jason Noel. Il était animé par une conseillère externe, qui s’est entretenue avec les parties prenantes de l’ADC, notamment les associations dentaires provinciales et territoriales, le personnel et les membres du conseil d’administration. « Je suis le genre de personne qui aimerait mieux faire à peu près n’importe quoi d’autre qu’élaborer un plan stratégique, mais heureusement notre facilitatrice a rendu la tâche très agréable», avoue le Dr Ward. Durant cette démarche, l’ADCa consulté sesmembres pour avoir leurs points de vue et leurs suggestions. Cette collaboration a contribué à façonner le plan et à veiller à ce qu’il corresponde aux besoins et aux attentes des associations dentaires canadiennes. 9 Numéro 5 | 2024 |

Un chef de file national de confiance qui s’efforce d’améliorer la santé buccodentaire de toutes les personnes vivant au Canada. «Il a été très intéressant de voir toute la ferveur suscitée par le plan, s’étonne le Dr Ward. La façon de le rendre efficace, mais aussi accessible a fait l’objet de bien des discussions. Un plan trop ambitieux qui ne peut se transposer dans les tâches quotidiennes ne serait pas très utile. Le plan donnera des résultats seulement s’il est utilisé.» Au fil de différentes consultations, y compris des réunions en personne et des sondages, l’ADC a cerné des enjeux névralgiques qui nécessitent une action collective et une vision commune pour l’avenir de la profession dentaire au Canada. Le nouveau plan stratégique définit les champs dans lesquels l’ADC doit agir, en se concentrant sur les questions systémiques, en plaidant pour des changements et en cultivant la résilience de la communauté dentaire. «En fin de compte, je pense que nous sommes arrivés à un plan auquel tout le monde peut se rallier, ce qui est important parce que les expériences et les besoins des dentistes d’un bout à l’autre du pays sont très variés, explique le Dr Ward. Cela dit, notre profession est globalement confrontée à des changements et des défis très importants que nous devons relever ensemble.» Bien que le plan stratégique porte sur les cinq prochaines années, il est conçu pour être souple et adaptable. Il envisage ce que sera le futur paysage de la profession dentaire et trace une voie à suivre dans cette direction. Le plan définit trois grandes priorités qui orienteront le travail de l’association et qui s’accompagneront d’un plan opérationnel et de plans de programmes précis. Les trois priorités sont les suivantes : z une voix de confiance : agir à titre de porte-parole national des dentistes auprès du public, du gouvernement fédéral et des intervenants; z un soutien pour les membres : contribuer au succès continu des membres de l’ADC et des dentistes; z une profession solide : faire progresser la profession dentaire afin d’améliorer la santé buccodentaire et globale de toutes les personnes vivant au Canada. «Ce qui me plaît dans le nouveau plan stratégique, c’est qu’il reconnaît les dentistes du Canada en tant que parties prenantes, se réjouit le Dr Ward. Il y a eu de longues discussions pour Orientation prospective : le nouveau plan stratégique de l’ADC savoir quels intérêts sert l’ADC, et nous avons reconnu que nous servons à la fois les associations dentaires membres et les dentistes en exercice. Au bout du compte, le plan est rédigé pour clarifier cette relation. Nous servons les dentistes du Canada par l’entremise des associations membres.» Le secteur des soins de santé sera toujours confronté à des défis – qu’ils soient d’ordre financier ou qu’ils aient trait à l’accès aux soins dentaires, à la pénurie de personnel ou au changement des attentes –, mais ces défis présentent aussi des occasions à saisir. Avec ce plan, l’ADC élargira sa pensée et renforcera sa détermination à agir bien et autrement, dans l’intérêt de la patientèle, des dentistes, des associations membres et du personnel. Plus qu’un simple document, le plan Orientation prospective : Plan stratégique 2024-2029 est une feuille de route dynamique conçue pour guider l’association dans les années à venir. L’ADC cherche à mener des actions de sensibilisation exceptionnelles, à offrir d’excellents services de soutien et à aborder des enjeux pancanadiens afin d’aider les associations membres et leurs dentistes à prospérer. «Il ne s’agit pas de faire comme si de rien n’était ou de continuer de faire les choses de la même manière que depuis la fondation de l’ADC en 1902. Notre perspective de l’avenir me rend plein d’enthousiasme et d’espoir, confie le Dr Ward. Nous examinons nos façons et nos raisons d’agir, et nous usons de discernement pour dégager ce qui importe le plus. » Pour consulter le nouveau plan stratégique de l’ADC : bit.ly/3B8ur2k Au fil de différentes consultations, y compris des réunions en personne et des sondages, l’ADC a cerné des enjeuxnévralgiquesqui nécessitent une action collective et une vision commune pour l’avenir de la profession dentaire au Canada. 10 | 2024 | Numéro 5

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ITRANS a été conçu afin que ce soit facilepour lesfournisseursdelogiciels de faire la transition et que le mode de fonctionnement des cabinets ne soit pas perturbé. On voulait que ce soit sûr, facile à utiliser et surtout on voulait l’offrir aux dentistes sans imposer de frais supplémentaires. ITRANS célèbre ses 20 ans au service des dentistes En 1991, l’ADC a lancé CDAnet, un service grâce auquel les dentistes pouvaient utiliser un modem téléphonique pour acheminer leurs demandes d’indemnisation à des tiers payants. Au début des années 2000, la plupart des cabinets dentaires du pays avaient adopté CDAnet, et la majorité des demandes étaient transmises au moyen de modems à composition automatique qui nécessitaient leur propre ligne téléphonique. Les cabinets utilisaient leur modem pour envoyer l’information au système de CDAnet, qui l’acheminait aux assureurs. Certains cabinets continuaient d’envoyer leurs demandes par la poste. «En 2001, il était clair qu’Internet n’était pas qu’une mode passagère, que ce réseau était bien enraciné, se souvient Geoff Valentine, responsable des programmes et des services à l’ADC. La tendance du commerce électronique s’était installée. Les entreprises commençaient à se doter d’Internet haute vitesse et avaient délaissé leurs modems.» À l’ADC, tant le personnel que les membres du conseil d’administration étaient tournés vers l’avenir. Les dentistes avaient besoin d’unmoyen sécurisé, rapide et facile d’envoyer des demandes d’indemnisation et Internet offrait une solution viable. «Les nouveaux ordinateurs n’avaient pas de port fiable pour un modem de classe professionnelle, rappelle Geoff Valentine. Les bureaux avaient besoin de la ligne téléphonique supplémentaire pour les machines de cartes de débit et de crédit. On a commencé à réfléchir à ce dont le cabinet dentaire de l’avenir pourrait avoir besoin. On a senti qu’un service de transmission de demandes d’indemnisation par Internet serait très utile.» C’était une grande idée ambitieuse et l’ADC voulait la concrétiser. «On avait l’impression qu’on pouvait laisser les choses se faire, laisser les compagnies de technologie déterminer comment le secteur dentaire s’intégrerait dans le marché des demandes d’indemnisation, raconte Geoff Valentine. Ou on pouvait prendre les choses en main et définir notre propre rôle dans le marché, de sorte que le secteur dentaire ait une voix influente dans les questions qui le touchent.» Pour développer la technologie, l’ADC a créé une nouvelle société appelée Continovation Services inc. (CSI). À partir d’une technologie de sécurité de pointe, CSI a créé ITRANS, une voie de transition pour amener sans heurts les cabinets à servir d’Internet pour leurs demandes d’indemnisation. «ITRANS a été conçu afin que ce soit facile pour les fournisseurs de logiciels de faire la transition et que le mode de fonctionnement des cabinets ne soit pas perturbé, explique Geoff Valentine. On voulait que ce soit sûr, facile à utiliser et surtout on voulait l’offrir aux dentistes sans imposer de frais supplémentaires.» Le lancement d’ITRANS En 2014, ITRANS a été lancé comme service gratuit pour les membres de l’ADC. Les transmissions se faisaient en ligne au lieu de passer par les lignes téléphoniques. Ensemble, CDAnet et ITRANS ont créé une façon de faire nationale pour l’avenir de la transmission des demandes d’indemnisation dans un marché qui autrement aurait été fragmenté. «Au lieu d’avoir divers tiers payants qui inventent chacun leur propre solution de transmission de demandes, on a créé un système national, qui sert les dentistes efficacement», souligne Geoff Valentine. 13 Numéro 5 | 2024 |

Aux États-Unis, les dentistes doivent payer des sociétés privées, souvent plusieurs à la fois, pour avoir des services similaires. Les cabinets ont adopté ce nouveau service avec l’abandon progressif des modems. En 2014, CSI a créé une compagnie nommée instream qui a pour mission d’éliminer les manques d’efficacité des systèmes de transmission de demandes d’indemnisation et de paiements entre les cabinets dentaires et les assureurs. Filiale en propriété exclusive de l’ADC, CSI s’investit dans le service aux membres de l’ADC et le soutien technique aux cabinets dentaires qui utilisent ITRANS, tandis qu’instream fournit les compétences techniques nécessaires pour continuer à améliorer ITRANS. En décembre 2005, alors qu’ITRANS en était à ses débuts, il acheminait quelque 75000 demandes par mois. En avril 2024, ITRANS en a acheminé environ 4200000! « ITRANS est un service sur lequel dépendent les cabinets dentaires, atteste Geoff Valentine. On est fiers qu’il soit aussi utile et qu’on puisse l’offrir comme service aux membres. L’ADC contribue largement au marché de la transmission de demandes d’indemnisation au Canada, et on le fait dans l’esprit du “pour les dentistes, par les dentistes”. » L’évolution d’ITRANS Avec CDAnet et ITRANS, l’ADC a aussi accès à des données anonymisées sur les activités de transmission de demandes au sein du réseau de soins buccodentaires du Canada. «Ces données nous aident à suivre l’efficacité du réseau et à repérer des possibilités d’amélioration. On travaille continuellement avec des fournisseurs de logiciels et des tiers payants pour résoudre les problèmes et les aider à améliorer leurs systèmes, confie Geoff Valentine. Aussi, on obtient des données sur les traitements que prodiguent les dentistes des quatre coins du pays, ce qui nous aide à mesurer, suivre et à terme améliorer la santé buccodentaire de la population canadienne. » Quand la pandémie de COVID-19 a interrompu les soins dentaires courants en 2020, les données d’ITRANS nous ont montré à quel rythme les patients revenaient chez les dentistes et de quels soins ils avaient besoin au cours des phases initiales difficiles. Aussi, les données anonymisées et agrégées ont été d’une valeur inestimable pour renseigner le gouvernement fédéral sur la nature des services dentaires lors de l’élaboration du Régime canadien de soins dentaires. ITRANS continue de s’adapter et d’évoluer au fil des changements de la technologie, des lois sur la protection de la vie privée et du monde général des affaires. Une version actualisée de ce service, ITRANS 2.0, a été lancée en 2017; elle est enrichie et permet l’automatisation de certaines tâches de routine liées à l’assurance. Elle comporte aussi des caractéristiques de sécurité renforcées et allège le processus d’indemnisation. Pour tout savoir sur ITRANS : cda-adc.ca/cdanet L’ADC contribue largement au marché de la transmission de demandes d’indemnisation au Canada, et on le fait dans l’esprit du “pour les dentistes, par les dentistes” 14 | 2024 | Numéro 5

Les dentistes du Canada utilisent CDAnet et le service ITRANS pour soumettre des demandes d’indemnisation de manière sécurisée et efficace à des tiers payants au nom de leurs patients. Ils ont ainsi accès à des fonctionnalités utiles, comme l’intégration simple au logiciel de leur cabinet et la capacité de voir le statut de leurs demandes dans le site Web des Services d’aide à la pratique de l’ADC, et ils peuvent profiter du centre d’assistance technique spécialisée. «CDAnet comprend les codes, les normes de messagerie qui contiennent les règles d’acheminement, et les accords que les dentistes et les tiers payants signent pour bénéficier du système, explique Geoff Valentine. ITRANS est une solution technique sécurisée pour transmettre des demandes d’indemnisation par voie électronique et comprend en plus des services à valeur ajoutée.» Filiale en propriété exclusive de l’ADC, la société Continovation Services est le fournisseur de la suite de services ITRANS.Elle fournit des services d’acheminement de demandes d’indemnisation par voie sécurisée et en temps réel exclusivement aux membres de l’ADC. La société nationale privée instream se consacre à des solutions spécialisées en ligne pour les demandes d’indemnisation, les paiements et la communication de dossiers de patient dans l’optique d’améliorer l’efficacité entre les professionnels des soins dentaires,les assureurs et les administrateurs des tiers payants. Communiquez avec le centre d’assistance des Services d’aide à la pratique, du lundi au vendredi de 9 h à 17 h, au 1-866-788-1212 15 Numéro 5 | 2024 | Imagerie numérique simplifiée par l'IA 0% d'intérêt pour 36 mois de location-achat T2 Plus CBCT Traçage automatique des nerfs Implantation d'IA info@hiossen.ca www.hiossenimplantcanada.ca 1.855.912.1112

EN BREF L’ADC soutient les efforts du gouvernement fédéral visant à prévenir l’accès des jeunes aux thérapies de remplacement de la nicotine En août 2024, le gouvernement fédéral a présenté des mesures visant à réduire l’attrait, l’accès et l’utilisation des thérapies de remplacement de la nicotine (TRN) à des fins récréatives par les jeunes Canada. Ces nouvelles mesures interdiront la publicité, l’étiquetage et l’emballage susceptibles d’attirer les jeunes. «L’ADC soutient les efforts du gouvernement du Canada pour réglementer et restreindre la vente et la publicité des TRN, telles que les sachets de nicotine, auprès des jeunes au Canada, déclare le Dr Joel Antel, président de l’ADC. Des arômes comme agrumes, menthe fraîche et cerise peuvent attirer les jeunes. Les entreprises doivent s’assurer que ces produits nocifs et addictifs ne présentent pas d’attrait pour les enfants. Les TRN ne devraient pas cibler les jeunes ni être utilisés à des fins récréatives, en particulier par les moins de 18 ans.» D’autres mesures prévoient que les TRN dans des nouveaux formats récents, tels que les sachets de nicotine, ne peuvent être vendus que par un pharmacien ou une personne travaillant sous la supervision d’un pharmacien et qu’ils doivent être conservés derrière le comptoir de la pharmacie. Les fabricants doivent également présenter des modèles d’étiquettes et d’emballages pour s’assurer qu’ils ne présentent aucun attrait pour les jeunes et qu’il y a une mise en garde contre la dépendance à la nicotine sur le devant de l’emballage, tout en indiquant clairement que le produit est destiné à être utilisé comme aide au sevrage tabagique pour les adultes. Voir : bit.ly/3XuqufN L’ADC a soumis ses recommandations au Comité permanent des finances de la Chambre des communes dans le cadre de la consultation prébudgétaire avant le budget fédéral de 2025. Présentées en août 2024, ces recommandations portent sur des questions ayant une incidence sur la santé dentaire et sur l’accessibilité pour les Canadiens. Les principales recommandations de l’ADC sont les suivantes : • Protéger la couverture dentaire parrainée par l’employeur : L’ADC a exhorté le gouvernement fédéral à prendre des mesures pour éviter que les Canadiens ne perdent leur couverture dentaire parrainée par l’employeur à cause du Régime canadien de soins dentaires (RCSD). • Améliorer le programme des Services de santé non assurés (SSNA) : L’ADC préconise l’amélioration de l’accessibilité du programme des SSNA par un meilleur accès aux salles d’opération, une analyse complète du programme, l’alignement de la couverture des SSNA pour les enfants sur le principede Jordanet lacréationd’unestratégied’investissement dans la santé buccodentaire des Autochtones. • Exonérer les petites entreprises en soins de santé des modifications de l’impôt sur les gains en capital : Reconnaissant les circonstances uniques des cabinets de soins de santé, l’ADC a recommandé d’exonérer ces entités des changements proposés à l’imposition des gains en capital annoncés dans le budget fédéral de 2024. Cette exemption Soumission prébudgétaire de l’ADC et principales recommandations est essentielle au maintien de la stabilité financière des petits cabinets dentaires du pays. • Faire progresser la stratégie canadienne en matière d’alimentation saine : L’ADC a souligné l’importance d’accorder la priorité à la Stratégie canadienne en matière de saine alimentation et de la faire progresser, notamment en mettant pleinement en œuvre les restrictions sur la publicité alimentaire ciblant les enfants. Cette mesure est essentielle pour favoriser des habitudes alimentaires plus saines et réduire les maladies dentaires liées à une mauvaise alimentation. Ces recommandations reflètent l’engagement de l’ADC à promouvoir la santé buccodentaire et à garantir des soins dentaires accessibles et équitables à tous les Canadiens. 16 | 2024 | Numéro 5

Le gouvernement fédéral continue de promouvoir le Régime canadiende soinsdentaires (RCSD), qu’il qualifiede«l’undes plus grands programmes sociaux du pays». Afin de faciliter le suivi de la portée du programme au Canada, le gouvernement a lancé cet été un site web présentant des statistiques sur le nombre total de demandeurs admissibles, le nombre total de demandeurs admissibles ayant reçu des soins et le nombre total de fournisseurs de soins buccodentaires participant au RCSD. Cette dernière catégorie comprend les dentistes et les spécialistes dentaires, les denturologistes et les hygiénistes dentaires indépendants. Les statistiques, disponibles avec une ventilation provinciale et territoriale complète, seront mises à jour mensuellement. Les statistiques sont disponibles à : bit.ly/3TyvAGV Le gouvernement a aussi créé une trousse d’outils multilingue pour expliquer le RCSD aux patients. Disponible dans 13 langues, la troussed’outilspeut être téléchargée et imprimée sur : bit.ly/3zceCHr Point sur le Régime canadien de soins dentaires L’ADC, en collaboration avec les associations nationales représentant les pharmaciens, les optométristes et les chiropraticiens, a soumis une réponse commune à la consultation fédérale sur les gains en capital en septembre. Une lettre commune a également été envoyée au ministre de la Santé, Mark Holland. La lettre exprimait des préoccupations concernant les changements proposés à l’imposition des gains en capital annoncés dans le budget fédéral de 2024, en particulier en ce qui concerne les implications pour les professionnels de la santé qui comptent sur leur entreprise comme un élément important de la planification de leur retraite. «Bon nombre de nos membres planifient leur retraite en fonction des capitaux propres accumulés dans leur entreprise, et le nouveau régime fiscal pourrait réduire considérablement la valeur qu’ils espèrent tirer de leurs années de service... Nous demandons instamment à votre bureau de tenir compte des circonstances uniques des professionnels de la santé que nous représentons, qui peuvent ne pas avoir le même soutien financier ou les mêmes filets de sécurité enmatière de pension que d’autres professionnels et qui comptent sur les gains en capital pour la planification de leur retraite.» L’ADC suit les mises à jour de l’impôt sur les gains en capital avec MNP, qui a fourni des informations sur l’avant-projet de loi et coorganisé un webinaire avec le CDSPI sur les modifications des gains en capital et ce qu’elles signifient pour les dentistes. Questions concernant l’impôt sur les gains en capital 17 Numéro 5 | 2024 | Axé sur le patient . Fournisseur efficace. Tout le monde y gagne. Protection contre les caries secondaires* · Bulk Fill Matériau d’obturation en un temps tolérant à l’humidité Double polymérisation et libération de fluorure, de calcium et de phosphate · Recharges Scannez le code QR pour découvrir une norme de soins plus élevée *ACTIVAMC BioACTIVE scelle physiquement la marge de l’interface entre le matériau et la dent grâce à la formation de cristaux d’apatite, ce qui assure une protection contre les microfuites, la principale cause de caries secondaires et de caries récurrentes.

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Sommet canadien sur la santé buccodentaire Le premier Sommet canadien sur la santé buccodentaire (SCSB) a réuni un vaste auditoire du monde buccodentaire et de la recherche pour faire avancer la santé buccodentaire au Canada et dans le monde. Durant trois jours, en juin 2024, des universitaires, des professeurs, des étudiants, des professionnels de la santé buccodentaire, des chercheurs, des représentants d’associations de médecine dentaire, des experts sur les politiques en matière de santé et des patients se sont réunis à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour assister à des symposiums, des conférences et des ateliers. «Tout le foisonnement en recherche et les changements dynamiques en médecine dentaire qui s’observent actuellement au Canada et dans le monde entier ont fait germer l’idée du sommet, explique le Dr Paul Allison, président du comité organisateur. L’Association des facultés de médecine dentaire du Canada (AFDC) tient d’habitude une réunion biennale en personne, qui est traditionnellement un petit événement auquel participent surtout des universitaires et d’autres chefs de file du secteur dentaire.» En 2022, l’AFDC a contacté d’autres organismes de recherche en santé buccodentaire pour sonder leur intérêt à établir une collaboration. « Ils ont tous immédiatement répondu par l’affirmative», atteste le Dr Allison. Parallèlement, l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite (IALA) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) lançait un projet pour définir la toute première Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire (SNRSB) du Canada. «Nous avons rapidement décidé que le sommet serait l’événement idéal pour faire l’annonce officielle de cette nouvelle stratégie», déclare le Dr Allison. La mise en œuvre du Régime canadien de soins dentaires (RCSD) était amorcée et le comité organisateur du sommet souhaitait inviter le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, et des représentants de Santé Canada pour discuter de ce programme avec le milieu de la recherche. «Et bien entendu, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son Plan d’action pour la santé buccodentaire en mai 2024 et les objectifs étaient directement liés à ce qui se passait au Canada», signale le Dr Allison. Le ministre Holland a assisté au sommet à Halifax et a pu dévoiler officiellement la SNRSB. Le Canada est ainsi le deuxième État membre de l’OMS à publier une telle stratégie nationale. Les coprésidents de la SNRSB, les Drs Leigha Rock et Allison, entre autres, ont tenu un symposium sur cette stratégie. La mise en œuvre du Régime canadien de soins dentaires était amorcée et le comité organisateur du sommet souhaitait inviter le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, et des représentants de Santé Canada pour discuter de ce programme avec lemilieu de la recherche. 19 Numéro 5 | 2024 |

Le symposium a aussi porté sur l’équité, la diversité et l’inclusion dans la formation dentaire, l’exploitation de données complexes et multimodales pour faire avancer la recherche sur la santé buccodentaire de la population canadienne, et la relation entre la santé buccodentaire et une santé frêle, entre autres. La Dre Aimée Dawson et des représentants de Statistique Canada ont animé un atelier d’une journée sur l’utilisation de données tirées de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), et particulièrement du volet sur la santé buccodentaire. Cet atelier a expliqué comment naviguer dans les sources d’information de l’ECMS et a montré pourquoi, dans l’analyse des données, il fallait tenir compte de leur nature ainsi que des motifs et des méthodes de collecte. L’atelier a aussi traité des pratiques exemplaires en matière d’analyse de données et a fourni un aperçu du volet actuel et antérieur sur la santé buccodentaire, y compris des exemples pratiques d’analyse des données. D’autres ateliers ont notamment porté sur une vision durable des soins buccodentaires virtuels, sur la mobilisation des patients Au cours des dernières années, nous avons constaté tout le dynamisme dont ont fait preuve le milieu canadien de la recherche en santé buccodentaire, les professionnelsdessoinsbuccodentaires et les partenaires représentant les intérêts des patients et du public. «Cette stratégie est la première du genre, et elle aidera les gouvernements et les décideurs, les organismes de financement, les chercheurs et leur organisation, les professionnels de la santé, le public et d’autres acteurs à se concentrer à la fois sur les questions émergentes et prioritaires pour la société canadienne et sur les approches méthodologiques et technologiques novatrices pour aborder ces questions», affirme la Dre Rock. «Au cours des dernières années, nous avons constaté tout le dynamisme dont ont fait preuve le milieu canadien de la recherche en santé buccodentaire, les professionnels des soins buccodentaires et les partenaires représentant les intérêts des patients et du public, déclare la Dre Hetty Mulhall, directrice scientifique associée de l’IALA‑IRSC. Le Canada est l’un des premiers pays au monde à créer une telle stratégie. Il s’agit d’un “plan” qui vise à améliorer la santé des personnes au Canada grâce à la recherche. Le sommet arrivait à point nommé pour se réunir et diffuser les connaissances acquises, trouver des solutions à des défis communs et inciter chaque personne à prendre les choses en main pour faire avancer la recherche.» Un symposium sur les initiatives fédérales en faveur de la santé buccodentaire au Canada a présenté en détail le RCSD. Le Dr James Taylor, dentiste en chef du Canada, y a livré un exposé sur le contexte, la raison d’être et les grands objectifs du RCSD. Une personne de Santé Canada a abordé les résultats attendus du RCSD et la façon de les mesurer, tandis qu’une personne de Statistique Canada a présenté la prochaine collecte de données du Programme de statistiques sur la santé buccodentaire. Leur présentation a été suivie d’une discussion animée avec l’auditoire. Plus de 350 personnes ont participé au premier Sommet canadien sur la santé buccodentaire, qui s’est tenu à l’université Dalhousie. 20 | 2024 | Numéro 5 L’observatoire

et du public dans la recherche, et sur des conseils pour faire publier ses travaux de recherche. «Le symposium et les ateliers auxquels j’ai assisté étaient excellents et extrêmement pertinents, tant pour les chercheurs que les personnes qui s’intéressent à la santé buccodentaire au Canada, indique la Dre Astha Shah, conseillère en politiques en matière de santé et rédactrice scientifique à l’ADC. Il y a aussi eu des séances en petits groupes qui partagent des intérêts communs spécifiques. Au nom du Journal de l’Association dentaire canadienne (JADC), j’ai assisté à une séance de rédacteurs de différentes revues scientifiques pour discuter de notre travail et de nos politiques. Le Dr Nicholas Jakubovics, rédacteur en chef du Journal of Dental Research, a répondu aux questions d’autres rédacteurs et, en groupe, nous avons eu une discussion productive sur de nombreux sujets, notamment sur les politiques entourant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la recherche.» «Les sessions auxquelles j’ai participé m’ont permis de voir des thèmes généraux qui se dégagent du moment présent de la recherche en santé buccodentaire, observe le Dr Diego Proaño, candidat au doctorat en santé dentaire publique qui travaille à un projet spécial pour l’ADC. Il y a le fait qu’avec les données sur la santé buccodentaire, il faut être au fait de ce que nous avons et de ce qui nous manque. En matière d’accès aux soins, nous parlons souvent des populations pour lesquelles il nous manque de données. Les populations qui sont exclues des enquêtes. Nous devons avoir conscience de ce que nous ne savons pas. Aussi, comment pouvons-nous nous assurer que nous posons Le ministre fédéral de la santé, MarkHolland (à gauche), a assisté à l’événement, annonçant officiellement le lancement de la Stratégie nationale canadienne de recherche sur la santé buccodentaire. Le Sommet canadien sur la santé buccodentaire a été organisé par : z l’Association des facultés dentaires du Canada z l’Association canadienne de recherches dentaires z le Réseau canadien de recherche en santé buccodentaire z l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite 21 Numéro 5 | 2024 | L’observatoire

les bonnes questions? Il faut que notre recherche soit guidée par les questions et non pas par les données disponibles. » « Le premier sommet est à marquer d’une pierre blanche pour le milieu de la santé buccodentaire au Canada, se réjouit le Dr Ben Davis, doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie. Nous sommes heureux que le ministre fédéral de la Santé ait été sur place pour livrer la conférence principale, et que des représentants de l’OMS, du Lancet, de l’American Dental Education Association et plus de 350 universitaires, chercheurs et étudiants aient été présents. » Pour lui, l’événement a été un franc succès et il y a une nette volonté et un engagement à tenir les prochains sommets. «Le sommet a été bien rempli, avec le ministre Holland qui a parlé du RCSD, Santé Canada qui a tenu un symposium sur ce programme, le lancement officiel de laSNRSB, et laparticipation d’une personne de l’OMS qui a présenté leur plan d’action et son incidence pour le Canada. De nombreux étudiants ont également exposé leurs travaux de recherche appliquée et des dentistes et universitaires spécialistes de la santé publique ont communiqué leurs idées», confie le Dr Allison. Il ajoute que, du point de vue du comité organisateur, ce premier sommet inaugural a été un grand succès et que les résultats du sondage d’évaluation du sommet montrent le grand enthousiasme des participants. Le comité s’affaire déjà à planifier le prochain sommet, qui aura probablement lieu en juin 2026. Le Dr Benoît Soucy (à gauche), directeur du savoir de l’ADC, a fait une présentation lors d’un symposium sur l’avenir du personnel en santé buccodentaire. Stratégie nationale de recherche sur la santé buccodentaire (SNRSB) La stratégie a été créée pour et par les personnes qui s’intéressent aux soins buccodentaires et à la recherche dans ce domaine. D’ici 2025, elle aura été largement diffusée, et le groupe qui y travaille aura mobilisé les communautés de la recherche, de la prestation de soins et autres, et il aura formé des groupes de travail pour la mettre en œuvre afin d’atteindre les objectifs fixés dans le rapport. La Stratégie est le fruit d’une collaboration entre l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite des Instituts de recherche en santé du Canada, l’Association canadienne de recherches dentaires, l’Association des facultés dentaires du Canada, le Réseau canadien de recherche en santé buccodentaire, l’Association dentaire canadienne, l’Association des denturologistes du Canada, l’Association canadienne des dentothérapeutes et l’Association canadienne des hygiénistes dentaires. Le document en entier se trouve ici : cihr-irsc.gc.ca/f/52773.html 22 | 2024 | Numéro 5 L’observatoire

Pour en savoir plus, consultez bienvenue.canadavie.com/fournisseur-de-soins-dentaires Obtenez plus rapidement des renseignements auprès de la Canada Vie sur providerConnect, pour vous et vos patients qui reçoivent des soins dentaires. Vous pouvez utiliser providerConnect pour vérifier : • L’état des évaluations du plan de traitement dentaire • L’historique et l’état des demandes de règlement de patients lorsque les prestations vous sont payables • Le relevé que vous recevez actuellement par courriel sécurisé • Les calendriers de paiements des demandes de règlement pour savoir quand vous serez payé Canada Vie et le symbole social sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie. F79-02311-08/24 La Canada Vie est désormais présente sur le site de providerConnectMD

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