Volume 11 • 2024 • Numéro 3

Le Dr Joel Antel : Dire oui et ne pas craindre le changement Président de l’ADC 2024–2025 «Mes parents m’ont montré comment m’investir activement dans ce qui se passe dans le monde», affirme le Dr Joel Antel, nouveau président de l’ADC pour l’exercice 2024-2025. Sa mère, enseignante de maternelle, puis mère au foyer, a pleinement participé aux efforts pour bâtir sa collectivité et amasser des fonds. Son père, un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, a débuté sa carrière en tant que comptable à Winnipeg, au Manitoba, à la fin des années 1940. «Il a commencé dans un cabinet de trois personnes et a fini par créer une entreprise nationale avec des liens internationaux. Il s’est pleinement investi dans sa profession», indique le Dr Antel. Son père s’est investi au sein de conseils d’administration tant au niveau local qu’au niveau national de l’Institut des comptables agréés. Il a aussi occupé des postes de direction de bien des organismes communautaires. «C’est comme si j’avais appris tout naturellement qu’il était important de rendre service et de s’investir dans sa collectivité», estime le Dr Antel. Pour ses collègues dentistes qui veulent une vie professionnelle épanouie, le Dr Antel a un conseil : «Continuez tout bonnement à dire oui. Si vous voulez participer à des efforts intéressants et utiles, dites simplement oui et allez-y.» Au cours de ses 40 ans de carrière, le Dr Antel a expérimenté de nouvelles idées et n’a pas craint le changement. Il a eu un mentor formidable et, à son tour, il a aidé d’autres dentistes à réussir. Chaque fois que de nouvelles occasions se présentaient, il répondait oui. Carrière Après l’obtention de son diplôme de médecine dentaire en 1979, le Dr Antel se joint au cabinet de Winnipeg du Dr Alan Diner, qui avait enseigné à temps partiel à l’Université du Manitoba. «Lorsque j’ai commencé à exercer, j’ai emmené avec moi la Faculté de médecine dentaire du Manitoba, plaisante-t-il. Le Dr Diner avait eu son diplôme de cette même faculté en 1943. Alors, bien entendu, il enseignait la chirurgie, mais aussi l’endodontie préclinique et clinique, la dentisterie restauratrice et la prosthodontie fixe et amovible.» Le Dr Antel loue par la suite une pièce dans le cabinet du Dr Diner et exerce avec lui pendant les cinq premières années de sa carrière. «Mais durant ces années, j’ai probablement passé la moitié de mon temps à exercer et l’autre moitié à me tenir à ses côtés pour apprendre de lui, assure le Dr Antel. Il était certes un mentor en médecine dentaire, mais il m’a aussi appris comment traiter les gens et leur expliquer l’importance de la médecine dentaire. Je lui suis très reconnaissant. D’ailleurs, ma femme et moi sommes toujours amis avec ses enfants.» En 1984, le Dr Antel remarque un nouveau dispensaire sans rendez-vous près de son cabinet. À l’époque, les services de ce genre étaient relativement nouveaux dans le système de santé canadien, et cette clinique indiquait dans sa vitrine qu’il y avait un «dentiste» et d’autres professionnels de la santé. 23 Numéro 3 | 2024 |

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