4. Retour au travail Si vous retournez au travail à la suite d’un congé attribuable à une maladie mentale : • Expliquez clairement à votre gestionnaire ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas. • Sachez quand dire « non » ou demander de l’aide. Si vous avez des préoccupations ou des difficultés au travail, demandez à votre gestionnaire de vous aider à trouver une solution. • Pensez qu’on vous demandera des nouvelles. Si cela vous gêne, préparez-vous. Ainsi, si vous êtes pris au dépourvu, vous pourrez répondre de façon respectueuse et professionnelle. Si vous êtes le ou la collègue d’une personne qui retourne au travail après un congé d’invalidité : • Accueillez votre collègue à son retour; apportez-lui du soutien et soyez amical, chaleureux et respectueux. • Respectez le plan de retour au travail; il définit les attentes à l’égard de votre collègue et pour les autres membres de l’équipe. • Si vos collègues propagent les stéréotypes, montrez votre désaccord; mentionnez également vos inquiétudes afin d’enrayer la stigmatisation envers la personne concernée. • Renseignez-vous sur les politiques et les programmes en matière de santé mentale offerts en milieu de travail. 5. Refus de la stigmatisation Les préjugés liés à la maladie mentale sont le principal obstacle à l’amélioration des soins de santé mentale. Atteindre à la dignité d’une personne l’empêche de participer pleinement à la vie sociale. La stigmatisation des personnes atteintes d’une maladie mentale résulte souvent d’un manque de connaissances pertinentes (ignorance), de jugements (préjugés) et de comportements (discrimination). En deux mots, elle se fonde sur Le programme d’aide aux membres (PAM) du CDSPI fournit un soutien à court terme et des ressources aux dentistes, au personnel dentaire et à la famille immédiate. Les services du PAM sont confidentiels, gratuits et accessibles en tout temps, tout au long de l’année. Communiquez avec le PAM au 1-844-578-4040 ou visitez www.cdspi.com/fr/programme-daide-aux-membres/. des préjugés ou des stéréotypes et entraîne un comportement discriminatoire qui renforce ces idées. Malheureusement, la stigmatisation est un élément réel de la maladie mentale. Même si l’accès à des renseignements de qualité sur la santé mentale s’est amélioré au fil des ans, grâce à la recherche, à la formation et aux efforts des organismes voués à l’éducation du public, la maladie mentale continue de susciter un sentiment de honte. Certaines maladies mentales se prêtent plus que d’autres à des impressions négatives. Que pouvez-vous faire pour combattre la stigmatisation? • Renseignez-vous sur les problèmes de santé mentale et sachez reconnaître les réalités plutôt que les mythes. • Si vos amis, votre famille, vos collègues ou même les médias font de fausses déclarations, dites-leur de quelle façon leurs paroles négatives et descriptions erronées affectent les personnes atteintes de maladie mentale et perpétuent les stéréotypes. • N’oubliez pas que notre façon de nous exprimer peut influencer la façon de penser et de parler des gens qui nous entourent; choisissez vos mots et n’utilisez pas un langage blessant ou péjoratif. • Les personnes atteintes de maladie mentale contribuent grandement à la société; nous devons reconnaître et applaudir le positif, pas le négatif. • Traitez avec respect et dignité les personnes atteintes d’un trouble de santé mentale; appuyez leurs choix et encouragez leurs efforts de rétablissement. La maladie mentale ne fait pas de discrimination. Elle peut toucher n’importe qui. Cependant, en prenant le temps de comprendre et de renseigner les gens autour de vous, vous pourrez apporter du soutien aux personnes atteintes d’une maladie mentale et réduire les préjugés contre lesquels elles luttent. 29 Numéro 6 | 2023 | Pratico-pratique
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