avons ainsi réduit notre empreinte carbone de 83%, déclare M. Andersen. Et il nous a suffi d’un coup de fil à notre compagnie d’électricité locale pour passer à son option d’énergie renouvelable.» Pour un cabinet de 4000 pieds carrés, ce changement a ajouté 1200 $ par an à la facture d’électricité. «Nous étions ravis qu’une réduction de 83 % coûte somme toute assez peu. Nous avons mis une affiche à notre réception disant “Vos soins sont alimentés par le soleil et le vent”.» M. Andersen estime que, si un service public local n’offre pas l’option de l’énergie renouvelable, l’achat de crédits d’énergie renouvelable peut constituer une solution de rechange intéressante. qui seraient autrement inutilisées plantent des centaines d’arbres à l’acre, et ces arbres absorbent du carbone dans l’atmosphère, explique-t-il. Je suis ravi de savoir que, dans quelques années, ces arbres créeront un tout nouvel écosystème rempli d’oiseaux et d’insectes. Les forêts sont de très grands filtres de matières toxiques, tels les pesticides et les engrais, qui peuvent nuire aux rivières. Il y a tellement d’avantages écologiques. » Les trajets du personnel pour se rendre au travail contribuaient énormément à l’empreinte carbone du cabinet, ce qui fait que le groupe a décidé de verser une petite subvention quotidienne aux employés qui choisissent un mode de transport alternatif. «Maintenant, certains collègues viennent au travail en vélo, font du covoiturage ou utilisent une voiture électrique », se réjouit-il. M. Andersen a aussi cherché des fournisseurs offrant une option d’expédition carboneutre. Il a discuté avec ses fournisseurs de matériel dentaire de longue date pour trouver des moyens de diminuer le nombre d’envois et de les regrouper pour ainsi réduire les coûts de transport et les émissions. Ensuite, le cabinet s’est donné comme grand objectif d’être carboneutre. «Nous avons retenu les services d’un cabinet-conseil pour mesurer nos différentes émissions et pour mesurer notre empreinte carbone globale», racontet-il. Il a ainsi dû fournir des renseignements sur les produits achetés par le cabinet, leur quantité et l’emplacement des fabricants. Il a aussi dû donner de l’information sur le mode de chauffage et de climatisation du cabinet ainsi que sur la consommation d’électricité et d’eau. La démarche a également exigé la collecte de données sur tous les déplacements pour la formation continue et les trajets des membres du personnel entre le cabinet et leur domicile. «En fait, ils ont même calculé l’empreinte carbone associée à des articles comme les petites compresses de gaze!», se souvient M. Andersen. Une fois que le cabinet a appris quelle était son empreinte carbone annuelle, il a pu calculer combien il devrait débourser pour la compenser. Avec l’aide du cabinet-conseil, M. Andersen a comparé plusieurs fournisseurs de crédits de carbone et a décidé d’acheter des crédits d’une entreprise du Sud-Est des ÉtatsUnis. «Des propriétaires de terres agricoles peu productives LaDreNicole Andersen et Scott Andersen ont fondé ArtisanDental en 2014 et en on depuis fait un cabinet carboneutre. Nous estimons que l’environnement est une partie prenante dans notre cabinet parce qu’il fournit à notre entreprise des éléments nécessaires : de l’air pur, de l’eau potable et un sol riche en nutriments. Point de mire
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