Éléments de fierté Quand le médecin en chef de la Nouvelle-Écosse a fermé les cabinets dentaires en mars 2020, notre faculté a été l’une des trois premières cliniques d’urgence de la province à traiter des patients dans nos nouvelles salles de chirurgie répondant aux normes hospitalières. L’équipe d’urgence a aussi élaboré une série de protocoles et de mesures de protection contre la COVID-19, qui ont été diffusés dans les cabinets de toutes les provinces atlantiques et au-delà. Nos professeurs et nos étudiants ont vite fait la transition vers l’enseignement et l’apprentissage en ligne, et nous avons ramené nos étudiants en clinique dès qu’il a été possible de le faire, ce qui leur a permis de suivre le cours de leur formation et d’obtenir leur diplôme tout au long de la pandémie. Nous sommes aussi fiers du travail mené par notre faculté en faveur de l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI), de nos programmes d’études supérieures très convoités, et de notre clinique de soins pédiatriques et de soins aux personnes ayant des besoins particuliers qui ouvrira bientôt ses portes. Défis Parmi les plus grandes difficultés, il y a le fait que l’enseignement dentaire doit composer avec les compressions des budgets universitaires tout en essayant d’élargir l’accès à des soins buccodentaires abordables. À ces défis s’ajoutent le coût de l’éducation pour les étudiants, la quantité élevée de matière à couvrir dans les délais prescrits, la nécessité d’attirer et de retenir les professeurs et le personnel clinique, ainsi que le besoin d’élargir la diversité au sein de la population étudiante, du corps professoral et du personnel. Évolution de l’enseignement dentaire La médecine dentaire numérique et autres nouveautés technologiques sont en voie de transformer rapidement bien des aspects des soins buccodentaires et de la formation. La pandémie a accéléré l’adoption des cours en mode hybride ou en ligne et d’autres méthodes d’enseignement. Il y a aussi une approche de l’enseignement clinique qui est plus holistique et axée sur le patient. Dans les 5 à 10 prochaines années, nous nous attendons à davantage d’apprentissage individualiste, d’intégration avec les autres professions de la santé, d’actions sociales élargies et d’efforts en vue d’améliorer l’accès aux soins buccodentaires pour les populations négligées. Éléments de fierté À la fin de deux mandats à la direction de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, entravés par une pandémie virale inédite, nous sommes fiers de la clôture d’un cycle important de rénovations et modernisation des infrastructures physiques et matérielles de la plupart des secteurs de la Faculté. Avec un investissement de plus de 10 millions de dollars, la Faculté est dotée maintenant de cliniques, de laboratoires de simulation, de laboratoires de recherche et de salles de cours modernes, au goût du jour et équipées d’appareils et de technologies multimédia contemporains. Ces installations permettront d’attirer les meilleurs étudiants et professeurs et d’offrir une formation de qualité et un environnement d’apprentissage favorisant l’excellence académique et le bien-être personnel. Un autre élément de fierté chez nous est l’accomplissement d’un grand chantier de révision de notre Programme de doctorat en médecine dentaire (DMD) en adoptant l’approche-programme dans notre nouvellemouture duDMD. Cette approche vise à penser un programme d’études intégré autour d’une vision commune entre les différents acteurs de la formation. Cette approche est axée sur l’amélioration continue de la structure du programme afin d’assurer la cohérence des différentes activités de formation tout au long du parcours des études. Il a fallu plus de six ans pour mener à terme ce chantier et nous sommes à notre deuxième promotion de diplômés issus de cette approche-programme. Université Dalhousie Université Laval Dr Benjamin Davis, doyen de la Faculté de médecine dentaire Dre Fatiha Chandad, vice-doyenne aux études supérieures à la Faculté de médecine dentaire SUITEÀLAPAGE25 23 Numéro 6 | 2022 |
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