Volume 9 • 2022 • Numéro 5
La Fédération des associations étudiantes en médecine dentaire canadienne (FAEMDC) a créé une nouvelle ressource pour faciliter la communication avec les patients qui ne parlent pas l’une des langues officielles du Canada. Des étudiants se mobilisent pour faciliter la communication avec les patients T out dentiste ou étudiant en médecine dentaire a déjà rencontré un patient qui avait de la difficulté à parler ou à comprendre la langue dans laquelle lui étaient fournis des soins. La diversité de la société canadienne continue de s’accentuer, ce qui peut compliquer la communication pour les dentistes et les équipes dentaires. Consciente de ce défi, la FAEMDC a créé un nouvel outil de communication. «C’est une situation qui se présente tous les jours et, surtout lorsque vous entrez en formation clinique, vous commencez à voir des patients de tous les horizons dans votre fauteuil», confie Nima Laghapour Lighvan, président de la FAEMDC. Créée en 2012 et constituée officiellement en association à but non lucratif en 2017, la FAEMDC se veut la porte-parole des étudiants en médecine dentaire au Canada. Elle les représente et leur propose des solutions utiles à leurs problèmes quotidiens. Consciente de la grande diversité culturelle représentée au sein des facultés de médecine dentaires du pays, la FAEMDC s’est attelée à ce projet de boîte à outils linguistiques très tôt après sa création. En gros, cet outil vise à éviter les problèmes de communication ou les malentendus pendant la prestation de soins. Selon Statistique Canada, en 2016, près de 2 % de la population n’arrivaient pas à tenir une conversation en français ou en anglais. Malgré cela, ces personnes ont le droit d’obtenir des soins individualisés et en toute autonomie. Il a fallu plusieurs années au comité de sensibilisation de la FAEMDC pour élaborer cet outil. Au départ conçu uniquement sur la base des compétences linguistiques des membres du conseil d’administration de la FAEMDC, il comprend maintenant sept langues : l’arabe, le farsi, le français, le grec, le mandarin, le roumain et l’espagnol. Unappel a été lancépour trouver des bénévoles et denombreuses personnes ont donné de leur temps à cette initiative. «Maintenant, dans certaines facultés de médecine dentaire, on demande quelles langues parlent ou comprennent les étudiants et on dresse une liste, précise Nima Laghapour Lighvan. On peut ensuite consulter ces étudiants et les enregistrer lorsque cela est nécessaire pour fournir à nos patients les meilleurs soins possibles.» Selon StatistiqueCanada, en 2016, près de 2%de la populationn’arrivaient pas à tenir une conversation en français ou en anglais. Malgré cela, ces personnes ont le droit d’obtenir des soins. Nima Laghapour Lighvan, Président de la FAEMDC 16 | 2022 | Numéro 5
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