Volume 8 • 2021 • Numéro 6

Les avantages de nos associations A u milieu de tout le chaos et des bouleversements engendrés par la pandémie, je me suis demandé en quoi l’adhésion à nos associations dentaires profite aux dentistes et qui sont les membres de nos associations dentaires provinciales et territoriales et les dentistes du Québec affiliés à l’ADC. Comment l’ADC peut-elle être à leur service tout en travaillant à valoriser la profession et à faire la promotion de soins buccodentaires pour toute la population? Au cours des prochaines années, des associations dentaires de bien des régions du Canada se sépareront de leur organisme de réglementation. L’adhésion à ces associations deviendra alors volontaire. Dans un tel contexte, je crois qu’il est d’autant plus important de définir notre objectif et notre valeur, et d’arriver à répondre aux divers besoins changeants des dentistes des quatre coins du pays. La plupart d’entre nous utilisent quotidiennement les services d’aide à la pratique de l’ADC dans nos cabinets. Nous acheminons nos demandes d’indemnisation avec le service ITRANS. Nous envoyons des dossiers privés à des collègues ou des patients avec ExpédiSecur ADC. Nous recommandons à nos patients un dentifrice ou un autre produit dentaire qui a reçu le sceau de l’ADC. La plupart des dentistes de notre communauté professionnelle ont passé le Test d’aptitude aux études dentaires (TAED) pour être admis à l’université, ce qui les a amenés à profiter des programmes de l’ADC avant même d’entrer à la faculté de médecine dentaire! En parallèle, l’ADC s’occupe de défendre les intérêts de la profession auprès du gouvernement fédéral et des organisations nationales et internationales, en expliquant les besoins des dentistes en tant que praticiens de la santé et propriétaires de petites entreprises et en proposant des solutions politiques pour répondre à leurs besoins uniques. La pandémie et ses répercussions sur l’exercice de la médecine dentaire ont rendu ce travail particulièrement pressant. Les 20 derniers mois ont également fait ressortir que tous n’avaient pas équitablement accès à des soins au Canada, ce qui constitue l’une des lacunes de notre réseau de la santé. Nous continuons à travailler en faveur d’un accès équitable à de bons soins pour les populations vulnérables et négligées. L’ADC a aussi recueilli des données et effectué des recherches sur des questions et des sujets de première importance qui façonneront l’avenir de la profession. Nous publions des recherches de dentistes et de chercheurs canadiens dans JCDA.ca . Nous avons aussi mis sur pied le Groupe de travail national sur l’avenir de la profession. Nous faisons appel à des experts de la médecine dentaire et d’autres domaines pour prendre des décisions stratégiques sur la manière dont notre profession doit évoluer en fonction des changements démographiques et économiques du pays. L’ADC est le porte-parole de la profession dentaire au Canada. Elle veille à ce que les intérêts des dentistes soient pris en compte à l’échelle nationale. Comme j’ai œuvré dans le monde associatif tout au long de ma carrière, je connais les nombreux avantages que procure l’adhésion aux associations professionnelles et à l’ADC. Devenir membre de ces organismes est l’une des décisions qui rapportent le plus à mon avis. Les associations ont parfois de la difficulté à tenir les dentistes au courant de tout ce qu’elles font, et nous continuons d’explorer de nouvelles méthodes pour mobiliser la prochaine génération de dentistes. Il faut que nos efforts soient vitaux et pertinents, mais aussi que nous arrivions à les faire valoir. Quand j’étais aux études à l’Université Dalhousie dans les années 1980, j’ai reçu ma première carte de membre de l’ADC. À mes yeux, elle avait une grande valeur symbolique. Ellemarquait mon entrée dans la profession. L’ADC continue d’avoir comme avantage fondamental de rassembler les dentistes pour qu’ils travaillent ensemble à des objectifs communs que nous ne pourrions jamais atteindre seuls. Mot du président Richard Holden B. Sc., DDS president@cda-adc.ca 7 Numéro 6 | 2021 | L’ADC sur le terrain