Volume 8 • 2021 • Numéro 4
Première édition virtuelle de l’activité de sensibilisation phare annuelle de l’ADC de la population profite des meilleurs soins buccodentaires au monde, mais il y a un segment grandissant de la société qui dépend largement des programmes de soins dentaires publics, qui souffrent d’un sous-financement chronique. Nous voulons tous que les programmes en place soient adéquatement financés pour que ces groupes vulnérables aient accès à des soins buccodentaires », précise le Dr Holden. Le Dr Aaron Burry, directeur général adjoint – Affaires professionnelles de l’ADC, partage l’avis du Dr Sullivan selon qui les députés semblaient véritablement engagés cette année. D’habitude, les réunions avec les députés sont courtes; leur horaire est chargé. « Ils ont posé des questions. Ils ont proposé de prochaines étapes possibles, souligne-t-il. J’ai noté que les réunions ont généralement duré tout le temps alloué, et même souvent un peu plus. » « Si les longues réunions sont en effet rares, elles sont un bon indicateur de l’intérêt et de l’engagement des députés envers le sujet abordé. L’exercice montre l’avantage du format virtuel », affirme Michel Breau, chef des relations gouvernementales et communautaires de l’ADC, nouvellement en poste. Autres enjeux Les représentantsdel’ADCont formuléplusieurs recommandations clés pour les politiques fédérales : offrir des incitatifs fiscaux et des subventions pour aider les cabinets dentaires à s’adapter aux directives resserrées en matière de prévention des infections; assurer aux dentistes un accès stable et continu à de l’équipement de protection individuelle (ÉPI) à des prix raisonnables; inciter les entreprises canadiennes à améliorer les régimes d’assurance santé complémentaires; ajouter 3 milliards de dollars au Transfert canadien en matière de santé pour des programmes publics de santé buccodentaire; et poursuivre les investissements pour assurer de l’eau potable aux communautés autochtones. « Tout au long des réunions, il était évident que les élus fédéraux continuaient de se concentrer sur la riposte à la pandémie de COVID-19 d’un point de vue sanitaire et économique, fait valoir M. Breau. Par exemple, plusieurs députés étaient disposés à trouver des moyens de continuer à aider les cabinets dentaires à maintenir des milieux de soins les plus sûrs possible pour les patients et le personnel au moyen d’incitatifs fiscaux pour les petites entreprises, constate-t-il. Il est aussi clair que, pour eux, des questions comme l’amélioration du financement des programmes de soins dentaires publics sont un enjeu de longue haleine, à aborder après la pandémie. » Des représentants clés du gouvernement fédéral ont manifesté un intérêt et un engagement solides à l’égard d’enjeux à court terme auxquels est confrontée la profession dentaire à cause de la pandémie, mais nous avons aussi obtenu un retour d’information précieux sur certaines de nos propositions les plus importantes, ce qui nous permet d’être mieux positionnés pour poursuivre ces objectifs à long terme. Rangée du haut (de g. à d.) : Dr Aaron Burry, directeur général adjoint – Affaires professionnelles de l’ADC; Dre Lynn Tomkins. Rangée du bas : Adam van Koeverden, député libéral de Milton (Ontario). De haut en bas : Dre Lynn Tomkins; Dr Michael Sullivan, président du comité sur la défense des intérêts de l’ADC; Han Dong, député libéral de Don Valley-Nord (Ontario).
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