Volume 8 • 2021 • Numéro 3
poursuivant chacun une carrière en médecine dentaire. « Seul un dentiste peut vraiment comprendre ce que vit un autre dentiste – le travail est gratifiant, mais exigeant. Alors, c’est un plus d’avoir un partenaire qui nous comprend bien. » Joanne et Richard ont élevé leurs enfants à Stratford, en banlieue de Charlottetown où la Dre Stewart a grandi et où elle avait son propre cabinet. « Joanne s’occupait de la grosse partie de la cuisine et des tâches ménagères, avoue-t-il. Je plaisantais que je pelletais l’entrée, jouais le rôle d’entraîneur pour les équipes de sport des enfants, construisais des patinoires dans la cour, mais c’est elle qui faisait tourner la maison. Trois enfants. Trois chiens. Deux carrières de dentiste. C’est ma source d’inspiration. » Au cours de ses premières années d’exercice, il a rencontré des personnes qui n’avaient pas les moyens financiers ou physiques d’obtenir de bons soins buccodentaires. Le Dr Allen offrait des soins dans des résidences pour personnes souffrant de troubles cognitifs. Au début des années 1990, le Dr Holden s’est engagé dans la même voie en plus de s’occuper de sa pratique générale. « J’allais dans les résidences pour faire des évaluations, puis je fournissais des soins hospitaliers aux personnes qui en avaient besoin, explique-t-il. Bien des patients ne pouvaient pas se déplacer pour aller dans un cabinet. Après un certain temps, je suis devenu le dentiste qu’ils appelaient quand ils avaient besoin de soins dentaires. » Depuis 1992, le Dr Holden a le droit de fournir des traitements dentaires sous anesthésie générale à l’Hôpital Queen Elizabeth de Charlottetown. Après 32 ans en cabinet, le Dr Holden se sent privilégié de faire partie de la vie de ses patients alors qu’ils vieillissent. « Des personnes que je connais depuis longtemps souffrent maintenant de démence ou ont déménagé dans des centres de soins de longue durée, explique-t-il. Et j’ai vu à quelle vitesse leur santé buccodentaire peut se détériorer. » Il estime que la profession peut trouver des moyens de bien répondre aux besoins buccodentaires des aînés et des personnes ayant des besoins particuliers. S’investir dans la profession Les Drs Barrett et Connolly, deux des collègues du Dr Holden dans le même immeuble, étaient activement engagés dans le monde associatif dentaire. « Le secteur dentaire à l’Île forme une communauté tissée serrée, ce qui fait que chacun a un rôle à jouer et doit faire sa part », explique le Dr Holden. Au cours de ma première décennie d’exercice, j’ai consacré beaucoup de temps à la formation continue, et le premier organisme dans lequel je me suis engagé à fond a été la section des provinces atlantiques de l’Académie de dentisterie générale. » Il en a été trésorier de 1992 à 1998. « Ensuite, je me suis investi dans mon association dentaire provinciale, dans les négociations de contrats et j’ai siégé à Le Dr Holden et la Dre Joanne Stewart et leurs enfants, Lauren, Charlee et Jordan Les amitiés et les relations de mentorat que j’ai nouées dans des cercles d’études et des associations dentaires ont beaucoup enrichi ma vie. Bâtir une communauté et donner en retour Les deux se sont joints au Cercle d’études dentaires Abegweit en 1989. Ce cercle existe depuis 32 ans. « Les amitiés et les relations de mentorat que j’ai nouées dans des cercles d’études et des associations dentaires ont beaucoup enrichi ma vie, convient-il. Tout le soutien qu’on peut recevoir et tout ce qu’on peut apprendre quand on côtoie d’autres dentistes sont presque comme une thérapie. » Il sait qu’il a de la chance de travailler avec une équipe formidable à son cabinet. « Je travaille côte à côte avec les mêmes personnes depuis des décennies, dit-il. Chaque jour, elles ne ménagent aucun effort pour que nos patients reçoivent les meilleurs soins. Malheureusement, on ne leur dit pas assez souvent, mais elles comptent pour beaucoup dans ce que vivent nos patients dans notre cabinet. »
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