Volume 8 • 2021 • Numéro 1
Nous avons beaucoup de chance d’avoirunbassindepatientsaimables et courtois qui nous exprime sa reconnaissance pour nos efforts. Dr Mark Sutherland Dentiste, DMS Dentistry, Halifax (Nouvelle-Écosse) Il peut arriver qu’un membre de l’équipe se sente découragé. La Dre Nwachukwu lui dit alors : « C’est normal de se sentir abattu, mais tu vas t’en sortir! Prends la vie une journée à la fois, fais de ton mieux et détends-toi. » Affronter la tempête Le Dr Mark Sutherland dirige seul un cabinet à Halifax. Quand il a rouvert son cabinet, il a dû trouver de l’ÉPI, installer des écrans en plexiglas et des autocollants sur le plancher, former le personnel et installer un coin lessive pour laver les blouses médicales. Il n’hésite pas à souligner le travail de son personnel administratif, de ses hygiénistes et de ses assistantes dentaires. Il affirme que leur rôle est plus exigeant que jamais et qu’elles ont relevé les défis avec brio. « Je pense que la plupart conviendront que nous semblons travailler deux fois plus fort pour maintenir un revenu de base », affirme-t-il. Tout l’ÉPI qu’il faut porter est « embêtant et chaud », déclare-t-il. Pour veiller au confort du personnel, il garde la température des salles de traitement assez fraîche. « Je trouve particulièrement incommodant de porter un écran facial parce qu’il interfère parfois avec mes lunettes ou déplace ma lampe frontale ou me donne un mal de tête de tension à cause de la corde de retenue, dit-il. Nous mettons à l’essai des écrans faciaux qui s’accrochent autour du cou pour voir s’ils fonctionnent mieux. » rester positif. « Nous avons beaucoup de chance d’avoir un bassin de patients aimables et courtois qui nous exprime sa reconnaissance pour nos efforts », précise-t-il. Le soutien d’autres dentistes l’a aussi aidé. « Durant le confinement, un petit groupe de confrères s’échangeaient presque tous les jours des textos pour se tenir au courant, raconte-t-il. Par exemple, il a trouvé des vidéos d’un chirurgien dentiste allemand qui traitait des patients atteints de la COVID-19 et il les a envoyés au groupe. « Ces vidéos ont aidé à mettre les choses en perspective dès le début de la pandémie », fait-il valoir, à l’époque où toutes les nouvelles étaient tristes et noires. Le Dr Sutherland voit la pandémie comme une tempête à traverser. « Nous sommes comme des marins qui affrontent une tempête, confie-t-il. Elle finira par passer. » Faire d’une pierre deux coups Le premier défi de la Dre Angela Morales au début de la pandémie a été de trouver comment elle allait s’occuper de ses enfants pendant que l’école était fermée. « C’était très accablant et stressant, avoue-t-elle. Et, en même temps, j’attendais, parfois impatiemment, les directives et les protocoles de réouverture. » Elle se souvient d’avoir été bombardée de publicités de produits de protection coûteux avant même de savoir quelles seraient les règles de prévention des infections durant la pandémie. Une fois que les lignes directrices ont étépubliées, laDreMorales a rénové son cabinet d’Aurora (Ontario). « J’ai profité de l’occasion qui se présentait, dit-elle. J’ai pris trois mois pour rénover le cabinet et intégrer les nouvelles mesures de protection. Je ne pensais pas aux revenus. Je voulais simplement rouvrir nos portes avec un espace plus sécuritaire les patients et mon équipe. » Après le confinement, il était important pour la Dre Morales qu’elle et son équipe montrent qu’elles avaient confiance dans les nouveaux protocoles. « Si vous avez des hésitations, les patients auront des doutes. Mais si vous faites preuve d’assurance, de confiance et de calme, les patients se sentiront à l’aise et en sécurité », explique-t-elle. Au début de la fermeture, le centre de conditionnement physique du Dr Sutherland a mis en ligne des séances d’entraînement qu’il a pu faire chez lui. « Encore aujourd’hui, je suis reconnaissant pour le programme d’entraînement qu’ils ont créé pour la maison durant le confinement du printemps », avoue-t-il. Maintenant, il profite des sports d’hiver comme le ski alpin et la motoneige. Le Dr Sutherland garde le contact avec sa famille et ses amis. Il trouve aussi que la relation avec ses patients l’aide à Le Dr Mark Sutherland dans son cabinet dentaire P oint de mire 24 | 2021 | Numéro 1
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