Volume 8 • 2021 • Numéro 1
Dr Joel Rosenbloom Dentiste au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et professeur agrégé à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Toronto Comment lesdentistesduCanada composent-ilsavec lestresset l’incertitude? Quand il était à l’Université Western Ontario au début des années 1980, le Dr Joel Rosenbloom trouvait les études en médecine dentaire exigeantes et intimidantes. « Pas une journée ne s’est passée sans que j’aie peur d’être pénalisé, d’échouer ou de me faire parler d’un ton de reproche », a-t-il écrit dans un article pour le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) 1 . Il pensait ne jamais obtenir son diplôme. «C omme l’anxiété me guette à chaque tournant, je composais très mal avec la situation. J’ai vécu bien des jours sombres et j’ai songé presque toutes les semaines à abandonner mes études », a-t-il ajouté. Quand le Dr Rosenbloom était en troisième année, son ami proche et président de classe s’est suicidé. Cette perte dévastatrice l’a plongé dans le deuil, et il a dû faire des efforts sur lui-même pour arriver à répondre aux exigences de ses cours. Il se souvient de cette période de sa vie comme étant l’une des plus difficiles. Même après avoir obtenu son diplôme et s’être bâti une carrière, il se remémore souvent la perte de son ami. Des décennies plus tard, le Dr Rosenbloom a travaillé sous la supervision d’une personne acariâtre. « Encore une fois, j’ai sombré dans l’abîme », raconte-t-il. Il se sentait désemparé et impuissant. Il est allé chercher conseils et soutien auprès de sa famille et d’amis. Il voulait tenir le coup pour sa jeune famille. « J’ai fini par en venir à la conclusion que la situation 20 | 2021 | Numéro 1
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